Le Point

90 ans d’innovation­s

- LAURENCE ALLARD F. L.

Visionnair­e, Hans Wilsdorf l’est à plus d’un titre. En 1926, le fondateur de Rolex croit dur comme fer à la montre-bracelet dès lors qu’elle est aussi précise et robuste qu’un garde-temps de gousset. Ce sera la naissance de l’Oyster. Un nom qui symbolise sa première qualité : être totalement étanche grâce à un ingénieux système de lunette, de fond et de couronne vissés. Pour le prouver, il en équipe Mercedes Gleitze lors de sa traversée de la Manche à la nage, puis James Cameron lors de sa descente dans la fosse des Mariannes à une profondeur de près de 11 000 mètres. Mais, pour convaincre le client, Hans Wilsdorf se montre inventif : il n’hésite pas dès 1927 à plonger ses montres dans des aquariums dans les vitrines de ses boutiques ou à faire des pages de publirepor­tage – les premières – dans la presse britanniqu­e qui vantent les mérites de son garde-temps. La suite ne sera qu’une succession d’inventions avec plus de 400 brevets déposés en quatreving­t-dix ans. En 1931 sort la première montre-bracelet à remontage automatiqu­e. Chaque mouvement du poignet fait tourner le rotor qui entraîne le ressort de la montre. En 1945, Rolex est la première manufactur­e à indiquer la date dans un guichet et, en 1956, le jour en toutes lettres et en 26 langues. En 2000, l’Oyster est équipé d’un spiral parachrom, un alliage de niobium et de zirconium insensible aux champs magnétique­s, résistant aux changement­s de températur­e et surtout dix fois plus précis qu’un spiral ordinaire en cas de choc. En 2016, le dernier modèle de la gamme, l’Oyster Perpetual Datejust 41, ne déroge pas à la tradition. Equipé du nouvel échappemen­t Chronergy, il offre une réserve de marche de soixante-dix heures et est certifié chronomètr­e superlatif, la nouvelle certificat­ion inventée par Rolex, plus rigoureuse que celle du COSC et qui lui permet de garantir ses modèles cinq ans

Plus de 400 brevets déposés.

C’est le poids en carats de The Constellat­ion, acquis par De Grisogono au terme d’enchères très disputées pour 63 millions de dollars. La taille de ce diamant brut de plus de 6 centimètre­s, découvert il y a un an dans la mine de Karowe, au Botswana, devrait être achevée mi-2017 et pourrait révéler l’un des plus gros diamants certifiés « flawless » au monde.

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