Un air de concept car
Attrait. Pionnier du monospace en Europe avec l’Espace, lancé en 1984, Renault veut encore croire à la pertinence de ce type de carrosserie pour les familles, malgré la désaffection d’une partie d’entre elles en faveur des SUV, ces berlines rehaussées aux allures de tout-terrain. Pour assurer l’attrait de son nouveau monospace compact, le constructeur français mise d’abord sur le style en s’inspirant au plus près de celui du concept R-Space présenté au Salon de Genève de 2011. Corset. Le Scenic en reprend notamment l’élégante ligne de ceinture resserrée façon corset, et les roues immenses de 20 pouces. Deux carrosseries sont proposées : Scenic et Grand Scenic. La seconde est allongée de 22 centimètres pour, au choix, permettre de transporter jusqu’à 7 occupants grâce à une troisième rangée de deux petits sièges escamotables, ou des objets particulièrement encombrants, grâce à un volume de chargement porté à 718 litres en configuration 5 places. Pratique. L’habitabilité progresse légèrement par rapport au modèle précédent, notamment en largeur, ce qui profite à l’occupant central de la banquette arrière. Le Scenic renonce en effet aux sièges séparés et extractibles du modèle précédent pour un ensemble rabattable deux tiers/ un tiers monté sur glissières. La modularité de l’habitacle y perd un peu, mais les manipulations se révèlent beaucoup plus pratiques à l’usage. Reprises. Le Scenic se montre très convaincant sur le plan de l’agrément de conduite. C’est particulièrement vrai avec le moteur 1,6 litre dCi de 160 chevaux. Capable de reprises vigoureuses dès les plus bas régimes, ce bloc turbo diesel dispense le plus souvent la boîte double embrayage d’avoir à rétrograder, au profit du confort des passagers et de la consommation, remarquablement contenue pour un modèle de ce gabarit