Etoile des neiges
Piste à suivre. Mercedes rejoint Audi, Volvo et Subaru sur le thème du break « gentleman farmer » avec la Classe E All-Terrain. A la transmission intégrale requise pour ce type de modèle s’ajoute une suspension pneumatique Airmatic lui permettant d’ajuster sa garde au sol en fonction des circonstances. Celle-ci peut culminer à 16 centimètres pour négocier une piste défoncée, ou s’abaisser à 12 pour réduire la consommation sur autoroute. Bien emballée. On ne peut nier une certaine prestance aux Mercedes, et celle-ci en rajoute. Les lignes élégantes de la Classe E sont sublimées par les grandes roues et les ailes élargies en noir, la calandre à deux lames, le pare-chocs avant au profilé chromé argenté et l’extracteur arrière du même métal. Les parties inférieures en noir grené pourront affronter les projections de graviers et de boue. Le hayon électrique offre un seuil de chargement bien protégé par un profilé en métal dévoilant un vaste coffre plat et modulable jusqu’à 670 l avec 5 passagers. Voyageuse. L’habitacle de la All-Terrain se distingue de celui de la berline Classe E par quelques touches d’aluminium foncées et des pédales en acier inoxydable dotées de crampons en caoutchouc pour é v i t e r l e g l i s s e men t d e s e mel l e s éventuellement boueuses. Inspirée de celle de la Classe S, la planche de bord est spectaculaire, constituée de deux écrans de 12,3 pouces posés côte à côte, l’un pour le bloc d’instruments devant le conducteur, l’autre pour la navigation sur la console centrale. Impériale. Plus encore que ses capacités de franchissement, c’est le confort de suspension qui constitue le principal atout de la Classe E All-Terrain. Impériale sur chemin creux, elle ne se désunit pas sur route, où son nouveau 4-cylindres turbo Diesel 2 litres de 194 chevaux, bien secondé par une boîte automatique à 9 rapports très réactive, permet d’adopter, selon l’humeur du conducteur, un rythme coulé ou dynamique