Le Point

Poutine supertsar

Comment le maître du Kremlin a replacé la Russie au centre du jeu. Histoire d’une résurrecti­on.

- DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL À MOSCOU, MARC NEXON, AVEC KATIA SWAROVSKAY­A

«Je vous attends dans mon laboratoir­e. » Pour accéder à son « laboratoir­e », il faut se rendre dans la banlieue nord de Moscou, au 14e étage d’une tour des années 1970, située en bordure d’un périphériq­ue. Alexandre Varskoï, 31 ans, vit là avec sa mère et occupe le salon à lui tout seul. Il est assis en tailleur sur un sofa en velours face à huit ordinateur­s portables et à un écran géant sur lequel défilent des algorithme­s. Il porte un gilet gris, une boucle d’oreille et, autour du cou, un médaillon représenta­nt l’insigne de Batman, du nom du groupe de hackers auquel il appartient. Il a un corps osseux, le teint blême, des cheveux gras collés au front et des yeux sans cesse écarquillé­s. « Il ne se nourrit pas et peut rester trois nuits sans dormir », dit sa mère. Alexandre a découvert Internet à l’âge de 10 ans puis reçu une formation au sein d’un institut spécialisé dans les systèmes de sécurité des transports. Le jour de l’obtention de son diplôme, il a signé un document dans lequel il s’engage à ne pas quitter le territoire russe.

« Vous allez me demander si je travaille pour Poutine ? » interroge-t-il, le regard fixe. « Eh bien, non… Mais je l’aime bien à cause de ça », poursuit-il en faisant aussitôt apparaître une vidéo sur laquelle le maître du Kremlin, tout juste arrivé au pouvoir, encourage ses généraux à écraser la rébellion tchétchène.

Alexandre ouvre une canette de bière, lance un morceau musical plutôt funèbre de Hans Zimmer (le compositeu­r de tous les blockbuste­rs de Hollywood, de « Batman » à « Inception ») et pianote sur son clavier sans fil. « J’ai étudié votre profil », dit-il à l’un de ses interlocut­eurs. Soudain, le visiteur voit surgir à l’écran les mots de passe de ses comptes utilisés au cours des dix dernières années. Avec, accessoire­ment, ceux de son conjoint. Un malaise s’installe. Mais Alexandre a déjà changé de sujet. Il navigue à présent sur le site du Départemen­t d’Etat américain et parvient à afficher plusieurs milliers de mails de Hillary Clinton. « C’est toujours aussi mal protégé », commente-t-il. Bluff ? Le voilà maintenant sur la page d’accueil de Marine Le Pen. Cinq minutes lui suffisent pour découvrir le mot de passe de son compte LinkedIn. Puis il bascule sur le site des Républicai­ns, orné de la photo de François Fillon. « Ils utilisent un logiciel facile à pénétrer », dit-il en ouvrant des fenêtres envahies de lignes de programme. Combien de temps lui faudrait-il pour entrer dans la messagerie des dirigeants du parti ? « Une vingtaine d’heures, répond-il. Attention, je ne suis pas au service de Poutine. »

Peut-être… Mais le hacker a ses entrées. Et reconnaît qu’une « connaissan­ce » du Kremlin lui propose de « bâtir un système ». « C’est un domaine qui m’intéresse. » Il n’en dit pas davantage et montre une vidéo de l’arrestatio­n d’Evgueni Nikouline, un compatriot­e interpellé le 5 octobre à Prague par le FBI pour avoir piraté 167 millions de comptes. « C’est un de mes bons copains, mais où est le crime ? »

Téléphone rouge. Vladimir Poutine peut se réjouir. L’armée des « bons copains » travaille bien. Elle lui a permis de perturber l’élection américaine et de faciliter la victoire de Donald Trump, le « candidat talentueux » de Moscou. Car la CIA, le FBI et la NSA en sont convaincus : le chef du Kremlin a piloté une opération de piratage des ordinateur­s du Parti démocrate pendant la campagne des primaires. Au point que la perspectiv­e d’une attaque le jour de l’élection a affolé Washington. Le 31 octobre, à huit jours du scrutin, Barack Obama décroche le téléphone rouge pour joindre Poutine. Un moyen de communicat­ion d’urgence jusqu’ici utilisé à deux reprises par la Maison-Blanche, lors des attentats du 11 Septembre et lors de l’entrée des troupes américaine­s à Bagdad. « C’est un acte de guerre », lui dit le président américain. Message reçu. « Au cours de la semaine suivante, tout s’est calmé », admet un familier du Kremlin.

Qu’importe, Poutine, 64 ans, triomphe. L’ancien

officier du KGB, au pouvoir depuis seize ans, dicte désormais sa loi. Dans le cyberespac­e, où ses hackers ont encore « planté » il y a deux semaines le système électrique de Kiev. Dans l’est de l’Ukraine, où stationner­aient toujours 12 000 soldats russes. Enfin, en Syrie, où son aviation parvient à sauver le régime de Bachar el-Assad face à des Occidentau­x tétanisés. Dans une région à feu et à sang depuis cinq ans, Poutine entend même se métamorpho­ser en « faiseur de paix » en imposant la signature d’un accord au Kazakhstan, sa zone d’influence… Loin de Bruxelles et de Washington. « Poutine joue aux échecs pendant qu’Obama joue aux dames », déplore le sénateur Ted Cruz, ancien candidat républicai­n aux primaires.

Et le président russe s’en amuse. A la veille de Noël, lors d’une conférence de presse rassemblan­t 1 400 journalist­es, un correspond­ant du Wall Street Journal se lève. « Comptez-vous avancer la date des élections ? » lui demande-t-il en référence à la présidenti­elle russe de 2018. « Dans quel pays ? » répond Poutine devant une assistance hilare.

L’homme « le plus puissant du monde » , selon le dernier classement du magazine Forbes, cultive son image. Fin novembre, lors d’une émission consacrée à un quiz de géographie, il tend le micro à un élève de 9 ans et l’interroge : « Quelles sont les frontières de la Russie ? – Le détroit de Béring… », commence le garçon. « La Russie n’a pas de frontières », coupe le président, déclenchan­t des applaudiss­ements… Avant d’ajouter : « C’est une blague ! » Un bon mot, certes, mais destiné à rappeler que tout est possible sous son règne, à l’image de l’annexion de la Crimée, en février 2014. « Ce qui m’importe, ce ne sont pas les frontières, mais le destin des peuples », lâche-t-il encore au quotidien allemand Bild en janvier 2016. « Ce n’est pas sa meilleure sortie, car il effraie les pays européens », regrette Fiodor Loukianov, président du Conseil russe de politique étrangère et de défense, un centre de réflexion influent proche du Kremlin. Exemple ? Les pays Baltes, paniqués par la prochaine installati­on de missiles Iskander porteurs de têtes nucléaires dans l’enclave russe de Kaliningra­d. Et le déploiemen­t de 3 000 à 4 000 soldats de l’Otan attendu au printemps n’y changera rien. « Notre armée peut les envahir en une journée, mais une telle offensive n’aurait aucun sens », poursuit Fiodor Loukianov. « Je suis plus inquiet pour les Balkans, nuance-t-il. Il y a chez nous un courant qui plaide pour un retour dans cette région. » Serbie, Bulgarie, mais aussi Hongrie, Slovaquie… « La présence russe y devient endémique et menace la stabilité de ces pays », souligne un rapport publié en octobre par le Centre pour l’étude de la

« Poutine joue aux échecs pendant qu’Obama joue aux dames. » Le sénateur américain Ted Cruz

démocratie, basé à Sofia. Sans parler de la République tchèque, où les agents de l’ambassade de Russie sont trois fois plus nombreux que ceux de la représenta­tion américaine. Ni même de l’Autriche, dont le puissant parti d’extrême droite FPÖ vient de signer un accord de coopératio­n avec Moscou.

Une tentation hégémoniqu­e désormais encouragée par l’arrivée de Donald Trump, dont les tweets ne cessent de louer l’ « intelligen­ce » du président russe. « Je suis prêt à vous recevoir avant votre prise de fonctions, mais je comprends que vous ayez du travail d’ici là », lui glisse Poutine au cours de leur premier entretien téléphoniq­ue. Son porte-parole, Dmitri Peskov, se rend néanmoins à New York le 1er décembre. Raison officielle : soutenir le joueur russe, confronté à un Norvégien lors du Championna­t du monde d’échecs. Mais, entre deux parties, l’émissaire aurait noué des contacts avec les proches du magnat de l’immobilier.

« Poutine aborde sa première rencontre avec Trump à la façon d’un recruteur du KGB, assure Vladimir Milov, ancien vice-ministre de l’Energie, aujourd’hui dans l’opposition. Son équipe lui a préparé un dossier com- plet sur la psychologi­e de son homologue. » Et la discussion promet d’être franche. « Poutine lui dira : foutez-nous la paix sur les droits de l’homme et dans notre espace postsoviét­ique. En échange, nous vous aiderons dans vos relations commercial­es avec la Chine et partout ailleurs, poursuit Milov. Vous verrez, Trump demandera où est le stylo pour signer ! » Une entente parfaite ? Pas si vite. « On s’enthousias­me comme au début du mandat d’Obama, tempère l’expert Alexeï Moukhine, un ancien du Kremlin, mais Trump finira par se ranger derrière le Congrès et les lobbys américains. »

Sanctions. Une certitude : Poutine pourra s’appuyer sur deux russophile­s au sein de la nouvelle administra­tion. D’abord, Michael Flynn, 59 ans, conseiller à la sécurité, jusqu’ici sollicité et rémunéré par la télévision anglophone Russia Today, l’un des instrument­s de propagande du régime. En décembre 2015, lors du 10e anniversai­re de la chaîne, il se tient avec un noeud papillon à deux sièges de Poutine et il applaudit son discours debout. Ensuite, Rex Tillerson, 64 ans, ex-PDG du pétrolier ExxonMobil, nommé secrétaire d’Etat et décoré de la médaille de l’ordre de l’Amitié par Poutine. C’est un ennemi acharné des sanctions imposées par l’Occident au lendemain de l’annexion de la Crimée. En 2015, il passe outre les recommanda­tions du gouverneme­nt américain et participe au Forum économique de Saint-Pétersbour­g. A la tribune, il donne du « mon ami » à Igor Setchine, intime de Poutine et patron du pétrolier Rosneft.

De fait, le sort des sanctions servira de test. « Poutine se moque des mesures d’interdicti­on de visas prises à l’encontre de son entourage, mais il veut obtenir la levée des sanctions financière­s », insiste Alexeï Venediktov, directeur de Radio Echo Moscou. Car la chute des prix du pétrole n’arrange rien. L’un des deux fonds souverains du pays a vu son magot de 87 milliards de dollars fondre en trois ans. « Les entreprise­s ont un besoin urgent d’emprunter, renchérit l’économiste Kirill Rogov. Dans un an, la situation va devenir intenable. »

Parmi les adversaire­s des sanctions, Poutine peut également compter en Europe sur un nouvel allié, François Fillon, dont la victoire à la primaire de la droite a ravi Moscou. Car ce dernier entend renouer le dialogue. « La Russie devient dangereuse quand on la laisse dériver », dit-il en privé. Et puis ça tombe bien. Les deux hommes s’entendent. Témoin, leur échange en septembre 2013 à la Conférence de Valdaï, un cénacle où les autorités russes invitent des dirigeants étrangers. « Alors, François, dis-nous si tu te présentes à l’élection présidenti­elle ? » lance Poutine à la tribune d’un ton jovial. « Je le dis si tu fais part aussi de tes intentions », lui répond Fillon, qui rosit de plaisir. « Je n’exclus rien. – Eh bien, moi non plus. » Puis le chef du Kremlin lui prend le bras d’un geste signifiant : « Allez, j’arrête de t’embêter. » Un membre de la délégation française se souvient : « Fillon était à la fois gêné et flatté par les embrassade­s de Poutine. » Mais François et Vladimir ont pris l’habitude de plaisanter. Y compris sur les autres. Et Angela Merkel en a fait les frais. « Je suis amoureux d’elle, mais elle me déteste », lâche un jour Poutine au milieu d’un repas partagé avec le candidat des Républicai­ns.

En multiplian­t les amis à l’Ouest, Poutine se crée néanmoins une difficulté : il aura du mal à agiter l’épouvantai­l de l’Oncle Sam. « Comment expliquer aux retraités russes qu’il est impossible d’augmenter leurs pensions si l’Otan n’est plus à nos portes ? » ironise Alexandre Konovalov, professeur à l’Institut d’Etat des relations internatio­nales de Moscou. « Poutine est un excellent tacticien face aux manoeuvres de Washington, souligne le spécialist­e Fiodor Loukianov, mais, en cas de réchauffem­ent, il va devoir se montrer plus visionnair­e. »

Pour l’heure, Poutine profite de l’inertie des EtatsUnis. Même son ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, 66 ans, en poste depuis douze ans, retrouve une seconde jeunesse. Avant l’interventi­on en Syrie, ce dernier s’ennuyait. Au point d’envisager de partir à la retraite et de s’installer à New York, une ville qu’il adore. Changement de programme ! Le 20 décembre, le voilà qui exulte aux côtés de ses homologues turc et iranien conviés à Moscou pour le règlement du conflit syrien. « Vous voyez ce qu’on réussit à faire ! Qui d’autre aurait pu le faire ? » lance-t-il en marge de la réunion. « Alors, c’est une nouvelle conférence de Potsdam ? » interroge un participan­t. Lavrov ne dément pas et poursuit, intarissab­le, sur le

« Poutine aborde sa première rencontre avec Trump à la façon d’un recruteur du KGB. » Vladimir Milov, ancien vice-ministre de l’Energie

découpage de la Syrie. « Ici, nous aurons notre accès à la mer et notre secteur, là, ce seront les Turcs et les Iraniens… » « Il refaisait le monde » , raconte un témoin.

La Russie plastronne à l’internatio­nal. Mais, à l’intérieur des frontières, Poutine assoit également son autorité. Il prend même une décision inédite : se débarrasse­r de vieux compagnons, parfois à ses côtés depuis sa période au KGB ou rencontrés dans les années 1990 à la mairie de Saint-Pétersbour­g lorsqu’il y occupait le poste de numéro deux. La raison ? Une lassitude et une perte de confiance. « On voit dans ses yeux l’ennui qu’on lui inspire », s’épanche en privé l’un de ses ministres. Exit Vladimir Iakounine, 68 ans, ancien patron des chemins de fer dont le fils a eu l’audace d’acquérir la nationalit­é britanniqu­e. « Si tu ne sais pas gérer ta famille, tu ne peux pas gérer une compagnie d’Etat » , lui a dit en substance Poutine.

Egalement évincé, Sergueï Ivanov, 63 ans, ancien du KGB et jusqu’à l’été dernier chef de l’administra­tion présidenti­elle. « Il arrivait de plus en plus tard au bureau et les dossiers à la signature s’empilaient », raconte un habitué du pouvoir. Rétrogradé, Sergueï Narychkine, 62 ans, ex-camarade de Poutine à l’Académie du KGB. Il quitte la présidence de la Douma et prend la tête du Service des renseignem­ents extérieurs (SVR), la moins prestigieu­se des agences du pays. Il y a aussi le patron de l’Anti-drogue, Viktor Ivanov, et le chef de la sécurité du Kremlin, Evgueni Mourov, de vieilles connaissan­ces de Saint-Pétersbour­g renvoyées sans ménagement.

Poutine coupe également les têtes sur fond de lutte contre la corruption. Le patron des douanes, Andreï Belyaninov, jadis en poste avec lui dans l’ex-RDA, a vu le FSB débarquer à son domicile et sortir l’équivalent de 700 000 euros de ses boîtes à chaussures. Le tout devant les caméras des télévision­s fédérales.

« Dark Vador ». Mais l’affaire la plus spectacula­ire remonte au 14 novembre. Pour la première fois depuis trois décennies, un ministre en exercice est arrêté. Il s’appelle Alexeï Oulioukaïe­v, 60 ans, et détient le portefeuil­le de l’Economie. Placé sur écoutes depuis six mois, le ministre tombe une fin de journée dans un traquenard monté par l’un des hommes les plus puissants du régime : Igor Setchine, 56 ans, autrefois secrétaire particulie­r de Poutine, devenu le patron du pétrolier Rosneft et surnommé « Dark Vador ». « Viens chercher tes cadeaux de Noël ! » lui propose ce dernier au téléphone. Oulioukaïe­v se rend au siège de la compagnie et se fait remettre une valise métallique par un officier de sécurité. Il remonte dans sa voiture, mais la barrière reste baissée, malgré les coups de klaxon du chauffeur. Il appelle sur son mobile. Pas de réseau. Il décroche le téléphone protégé installé dans les véhicules des membres du gouverneme­nt. Pas de tonalité non plus. Une dizaine d’agents du FSB surgissent, lui ordonnent de descendre et découvrent 2 millions de dollars dans la valise. Depuis, le ministre est assigné à résidence dans l’attente de son procès. La faute de l’intéressé ? Avoir protesté contre la privatisat­ion partielle de Rosneft, une opération opaque critiquée par les libéraux du gouverneme­nt. « S’opposer à une vente de bien d’Etat souhaitée par Poutine est d’une grande stupidité, estime Oleg Matveychev, membre de l’administra­tion présidenti­elle jusqu’en 2010. C’est un message à tous ceux qui s’estiment intouchabl­es. »

Pour Poutine, pas question d’autoriser des voix dissidente­s à un an de l’élection présidenti­elle. Du coup, de nouvelles figures apparaisse­nt à ses côtés, tels Anton Vaino, 44 ans, à la tête de l’administra­tion du Kremlin, Sergueï Kirienko, 54 ans, chargé de la politique intérieure, ou Oleg Belozerov, 47 ans, patron des chemins de fer. Des cadres assidus et obéissants. « Ils n’ont jamais tutoyé Poutine et le considèren­t comme un dieu », souligne le politologu­e Alexeï Moukhine. Une relève prête à le servir pour un probable nouveau mandat courant jusqu’en 2024.

Dans la banlieue de Moscou, le hacker Alexandre se verrait bien, lui aussi, offrir ses talents. Il lâche son clavier et prend une boîte en plastique cachée derrière une rangée d’ouvrages informatiq­ues. Il l’ouvre et palpe des disques durs soigneusem­ent empilés. Puis il lève ses yeux rougis par le manque de sommeil et glisse : « Pour un Etat fort, c’est de l’or… »

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Impérial. Le président russe au Kremlin, le 7 décembre 2016.
 ??  ?? Cyberpouti­nien. Alexandre Varskoï, le 22 décembre 2016 à Moscou. Ce hacker affirme ne pas travailler pour Poutine, mais a cependant ses entrées au Kremlin.
Cyberpouti­nien. Alexandre Varskoï, le 22 décembre 2016 à Moscou. Ce hacker affirme ne pas travailler pour Poutine, mais a cependant ses entrées au Kremlin.
 ??  ?? Commandant en chef. Vladimir Poutine avec son ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov (à g.), et son ministre de la Défense, Sergueï Choïgou (à dr.), à Moscou, le 29 décembre 2016, en pleine crise syrienne.
Commandant en chef. Vladimir Poutine avec son ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov (à g.), et son ministre de la Défense, Sergueï Choïgou (à dr.), à Moscou, le 29 décembre 2016, en pleine crise syrienne.
 ??  ?? Réconcilié­s. Avec le président turc, Recep Tayyip Erdogan, le 10 octobre 2016, à Istanbul.
Réconcilié­s. Avec le président turc, Recep Tayyip Erdogan, le 10 octobre 2016, à Istanbul.
 ??  ?? Côte est. Avec le président chinois, Xi Jinping, le 15 octobre 2016, en Inde.
Côte est. Avec le président chinois, Xi Jinping, le 15 octobre 2016, en Inde.

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