Une sportive accessible
Abordable. Plutôt que se lancer dans une vaine course à la puissance avec ses rivaux allemands les plus huppés – les Audi RS3 et Mercedes AMG A45 développent respectivement 381 et 367 chevaux –, Ford a préféré avec sa Focus RS mettre l’accent sur le rapport performances/prix. Cette berline compacte à très hautes performances – elle développe tout de même 350 chevaux – est la plus abordable de son segment, et de loin. Agile. Mieux, la Focus RS entend établir une nouvelle référence sur le plan des qualités dynamiques grâce à une transmission intégrale innovante dite à répartition vectorielle de couple. En plus de lui garantir une motricité sans faille, celle-ci peut à tout moment accroître le couple appliqué à l’une des roues arrière pour faciliter son inscription en virage, au profit d’un comportement particulièrement agile sur parcours sinueux. Essentiel. Plutôt spectaculaire avec ses jantes noires et son gros aileron arrière, la RS se montre beaucoup moins démonstrative vue de l’intérieur, avec un habitacle entièrement repris de la sage version ST. Mais l’essentiel est là pour un modèle à la vocation sportive aussi affirmée, avec une excellente position de conduite et des sièges baquets Recaro garantissant un maintien parfait. Seule concession pratique, l’encombrement de la transmission aux roues arrière réduit le volume de coffre à 260 litres. Plaisir. Le contrat est rempli. La RS n’est certes pas aussi luxueuse que ses rivales premium plus onéreuses, mais il lui suffit d’un virage pour faire la différence sur le plan dynamique. Virevoltant d’une courbe à l’autre grâce à sa transmission intelligente, elle distille un plaisir de conduite rare, qui vous ferait presque vous prendre pour Sébastien Ogier, le champion du monde français des rallyes, qui vient de signer avec Ford