Le Point

La création en mode recyclage

Est une créatrice très engagée en faveur de l’environnem­ent. Voici, selon elle, quatre manières d’envisager un vestiaire durable.

- MARINE DE LA HORIE

DES SACS EN CUIR VÉGÉTAL Ce qu’elle dit : « J’ai été élevée dans une ferme bio à la campagne, dans une famille de végétarien­s, alors c’était une évidence d’adapter cette philosophi­e à ma vie profession­nelle. Je n’utilise évidemment aucune peau ou fourrure animale dans mes collection­s, ce qui a un impact énorme sur la planète. » Ce qu’elle fait : la créatrice a banni les matières animales de toutes ses créations. Ce qui ne l’empêche pas de lancer des sacs en cuir végétal plus vrais que nature (Falabella ou Becks). Son secret : L’Eco After Nappa, une huile végétale qui offre l’aspect du cuir.

DES BASKETS À BASE DE MATIÈRES RECYCLÉES Ce qu’elle dit : « Mon métier est de faire des vêtements et accessoire­s beaux, désirables et luxueux que les femmes ont envie d’acheter. Mais je saisirai toujours l’opportunit­é d’utiliser de magnifique­s matières ères biodégrada­bles. » Ce qu’elle fait : on a vu les fashionist­as cavaler fièreremen­t, juchées sur leur platatform shoes Elyse signées es Stella, reconnaiss­ables à leur ur semelle en bois XXL. Elles ne se doutaient pas une seconde de qu’elles trottaient écolo avecc des semelles en bois recyclé.é. Idem pour les fans des modèles es Binx, dont la semelle est fabriquée ée à base de bouteilles en plastique ue recyclées. DES VÊTEMENTS EN VISCOSE DURABLE Ce qu’elle dit : « La durabilité est importante, tout comme le recyclage. C’est une question de mentalité ; chacun peut réaliser des choses vraiment simples pour faire la différence et chaque petite action compte. Mais la route est encore longue. A partir du printemps 2017, toute notre viscose proviendra de forêts exploitées de façon écorespons­able. » Ce qu’elle fait : Stella utilise dans la confection de son prêt-à-porter de la viscose durable, c’est-à-dire dont la cellulose extraite est issue d’arbres provenant de forêts gérées (notamment en Suède) de manière écorespons­able.

UN JEAN GENTIMENT DÉLAVÉ Ce qu’elle dit : « Avant de me décider, je me demande toujours si je peux faire cela de façon plus environn ronnementa­le sans sacrifier l’aspect du design. Si la répo réponse est oui, il n’y a pas de raison de s’en priver priver. » qu’emCe ment leur denim qu’elle fait : ceux qui aistone washed ignorent bien souvent que pour parvenir à ce résultat il a fallu user des hectolitre­s d’eau, autant de produits chimiques et respirer des particules de pierres abrasives ravageuses pour les bronches. Stella McCartney met, elle, un point d’honneur à n’utiliser que de la toile de Nîmes délavée avec du sable, sans abrasion

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