Comme une voiture avec ailes
Rouler dans le ciel… Un rêve pour automobilistes stressés par les embouteillages. Mais ce n’est ni de la science-fiction, ni un gadget pour le prochain « James Bond ». Il y a un mois, le géant de l’aéronautique Airbus a présenté Pop Up, un concept d’objet volant futuriste mi-voiture volante mi-drone. De son côté, Uber, qui vient d’embaucher Mark Moore, ex-ingénieur de la Nasa spécialisé dans l’aéronautique, affiche l’ambition de lancer un « service d’aviation à la demande ». Les défis à résoudre sont encore nombreux, de la durée de vie de la batterie aux problèmes de régulation du transport aérien, mais les projets fleurissent. La société slovaque Aeromobil vient d’annoncer la précommercialisation d’un véhicule doté d’ailes rétractables. Les premiers exemplaires devraient être livrés en 2020, avec un prix situé entre 1,3 et 1,7 million de dollars. Autre projet, la Pal-V. Prévue pour une commercialisation fin 2018, c’est une voiture volante néerlandaise. Un engin biplace à 3 roues capable de décoller sur 330 mètres et d’atterrir encore plus court, sur 30 mètres. Pour y parvenir, elle est équipée d’un rotor qui pourra lui faire atteindre 180 kilo- mètres/heure dans les airs. Son prix devrait débuter à 299 000 euros. Enfin, le projet Lilium, un minijet privé de 2 places à décollage vertical qui devrait être capable d’atteindre les 400 kilomètres/ heure. Rechargeable grâce à une prise de courant, il aura une autonomie de 500 kilomètres. Il est développé au sein de l’incubateur de l’Esa. Le premier vol avec pilote devrait avoir lieu cette année et la commercialisation démarrer en 2018