GLOIRE AUX NOUVEAUX GLADIATEURS !
Show. Laissez au vestiaire tous vos préjugés. Vous trouvez ça, au choix, vulgaire ? truqué ? ridicule ? Les trois en même temps ? Alors, désolé, que vous lisiez Nietzsche dans le texte ou que votre test de QI dépasse les 140, vous avez au minimum une génération de retard. Jadis, le catch se résumait à des images en noir et blanc commentées par feu le génial Roger Couderc. C’était la télé de papa du samedi soir. On pouffait en regardant les contorsions et les mimiques de Petit Prince ou de René Ben Chemoul. Désormais, le catch est une institution mondiale. Chaque semaine, les programmes de la WWE sont suivis par plus de 500 millions de foyers sur la planète et, début avril, l’événement WrestleMania, à Orlando, s’est déroulé à guichets fermés cinq soirs de suite, en battant tous les records d’audience et d’affluence. Il faut en finir une fois pour toutes avec cette légende : les catcheurs seraient des comédiens qui n’exécuteraient qu’un show réglé à la perfection. En somme, de simples cascadeurs. 100 % des catcheurs professionnels sont des sportifs accomplis dont le corps martyrisé subit des blessures souvent graves, bien plus fréquentes que dans la boxe, qui a, elle, droit à tous les superlatifs, tel le fameux « noble art ». Si les shows télévisés ne vous convainquent pas, alors venez à Lille le 9 mai, au Zénith Arena, pour un WWE Live Event explosif qui va réunir la crème du catch mondial et même quelques champions – et championnes – du monde. « Panem et circenses » – du pain et des jeux –, disait-on dans la Rome antique. Les catcheurs d’aujourd’hui sont bien les nouveaux gladiateurs. Mais à la fin du combat personne ne meurt. Ou alors les spectateurs. De plaisir