Son parcours
1er juillet 1952 Naissance à Rodez. 1991 Premiers pas en politique en tant que conseiller spécial du secrétaire d’Etat aux Affaires sociales, Kofi Yamgnane. 1998-2011 Conseiller général du Finistère. 1998-2012 Directeur général des Mutuelles de Bretagne. Depuis mars 2010 Conseiller régional de Bretagne. Depuis juin 2012 Député du Finistère. Automne 2014 Rencontre Macron. Septembre 2016 Secrétaire général d’En Marche ! Mai 2017 Ministre de la Cohésion des territoires. 11 et 18 juin 2017 Candidat à sa propre succession dans la 6e circonscription du Finistère. Emmanuel Macron et moi, ce serait dans l a c o nt i nui t é de Françoi s Mit t e r r a n d e t P i e r r e Mauroy, Nicolas Sarkozy et François Fillon ou François Hollande et Jean-Marc Ayrault… S’il me choisissait, ce serait comme choisir Pierre Bérégovoy, René Monory ou Jean-Pierre Raffarin ! » Des figures rondes et affables, rassurantes peut-être, mais trop « à l’ancienne » pour coller avec le macronisme conquérant. Richard Ferrand se voit plutôt comme un « sparring partner » …
Porte-flingue. En août 2016, Emmanuel Macron est sur le point de démissionner du gouvernement pour se lancer dans la course à la présidentielle :
« Je voudrais que tu sois secrétaire général d’En Marche !
– Mais pourquoi moi ? demande Ferrand. – Parce que tu as du lead ! – Mais c’est pas possible, tu ne peux pas parler français ! »
Voilà leur relation dans ce dialogue résumée. Ils se font confiance, se parlent franchement. La campagne est exaltante. Le bureau de Ferrand, collé à celui de Macron, compte une table ronde de réunion à laquelle vient souvent s’asseoir le candidat pour un brief sur l’actualité. Ils tentent aussi de définir le positionnement de celui qui se vante d’être « et de droite et de gauche » et trouble la classe politique. Ferrand joue les porteflingues, recadre les troupes quand c’est nécessaire, lance les grands chantiers de la campagne… Souvent, il rappelle au président : « Il n’y a que moi pour penser que tu es un homme de gauche et il n’y a que toi pour penser que les gens te voient comme un homme de gauche. » Ferrand se marre et, entre deux volutes de cigarette JPS rouge, glisse : « Il grogne quand je dis ça. » Tant que ce n’est que pour cela…