Edouard Philippe propulsé !

Le Premier ministre a réussi son premier mois. Une ambition grandissante ?

Un mois après sa nomination à Matignon, Edouard Philippe a, si l’on en croit notre baromètre Ipsos- Le Point, réussi son examen de passage. Avec une cote de popularité en hausse de 8 points, à 39 % d’avis favorables, il a « gagné à être connu » en ce sens que le taux de nonréponse le concernant est en baisse de 11 points. Dans le même temps, la cote du chef de l’Etat perd 1 point, à 45 % de bonnes opinions. « En fait, la structure des soutiens d’Edouard Philippe se rapproche de celle d’Emmanuel Macron, car le public n’identifie plus Edouard Philippe comme étant de droite mais comme un Premier ministre de La République en marche » , explique-t-on chez Ipsos. De fait, Edouard Philippe gagne 16 points auprès des sympathisants PS (51 %) et 8 points chez les sympathisants En Marche ! (84 %).

Le chef de l’Etat, lui, suscite toujours des interrogations dans la mesure où 28 % des sondés ne se prononcent pas. C’est bien plus que ses prédécesseurs à la même époque : dès le 2e mois, François Hollande et Nicolas Sarkozy ne suscitaient plus que 10 % et 8 % de « ne se prononce pas ».

La star politique du moment reste Nicolas Hulot – 57 % de bonnes opinions –, qui creuse l’écart de 18 points sur son second, Jack Lang. Hulot fait la quasi-unanimité puisqu’il est en tête chez les sympathisants En Marche ! (83 %), en tête au PS (78 %), 2e chez La France insoumise (70 %). Dans une vague sondagière orientée globalement à la baisse, deux personnalités s’en tirent assez bien : Marine Le Pen, dopée par sa victoire à Hénin-Beaumont, et François Baroin, qui parvient à se hisser en tête chez les sympathisants LR avec 70 % de soutiens (+ 7 points), devant Nicolas Sarkozy (69 %) et Xavier Bertrand (62 %)

Quel jugement portez-vous sur l’action des personnalités politiques suivantes ?