Cartier remonte le temps
Retracer la profonde transformation architecturale de Paris, l’aventure de l’aviateur Santos-Dumont, l’évolution des techniques et des usages à travers la créativité horlogère, tel est le dessein de l’exposition « Cartier in Motion », présentée jusqu’au 28 juillet au Design Museum de Londres. Pas une simple rétrospective, mais un parcours initiatique conçu et réalisé par le grand architecte Norman Foster. « Comme au Petit Palais en 1989, à la Cité interdite de Pékin, au musée du Kremlin, nous avons voulu partager notre savoir-faire selon une approche muséale où le scénographe est choisi par le conservateur du musée, où ses choix obéissent à des considérations esthétiques et historiques », commente Pierre Rainero, directeur de l’image et du style de la maison Cartier.
L’exposition retrace ainsi l’influence du Paris du siècle dernier sur le design de Cartier : 170 pièces provenant de la Maison ou des collections du palais prin- cier de Monaco, du musée de l’Air et dee l’Espace de l’aéroport du Bourget ainsisi que du Rockefeller Center sont réunieses autour de l’aéroplane de 1907 du célèbre re aviateur Alberto Santos-Dumont, de sa table haute conçue pour se familiariserser avec l’altitude ou des plans du coupé Lii mousine commandé par Louis Cartier en 1906… A chaque objet correspond une création horlogère, que ce soit, en 1904, la première montre au poignet créée par la Maison, en 1906 la montre Tonneau, en 1912 la montre Tortue ou encore en 1917 la célèbre montre Tank, devenue une icône de Cartier et toujours commermercialisée, cent ans plus tard. « Cette exposiosition reflète l’ADN de Cartier : la quête à toutes tes les époques d’un esthétisme qui transcendede son temps par son élégance, un objet désirable au-delà de sa fonctionnalité et de l’exploit technique » , conclut Pierre Rainero
« Cartier in Motion », au London Design Museum, jusqu’au 28 juillet.