Clermont-Ferrand - Lyon en seize minutes
Alors que « Life 3.0 », le dernier livre du cosmologiste américano-suédois Max Tegmark, célébré par Elon Musk comme par Bill Gates, met en garde contre un futur où la machine aura pris le pas sur l’homme, l’innovation se situe parfois au coin de la rue. Prenez les trajets Paris - Le Havre, Clermont-Ferrand - Lyon ou Montpellier - Toulouse. Tous ont la particularité de faire moins de 400 kilomètres et d’être mal desservis par le train. Il sont une cible de choix pour le Spacetrain, un projet de transport sur coussins d’air qui permet aux wagons d’être surélevés de 2 millimètres par rapport au rail et dont la vitesse pourrait dépasser 500 km/h. Conçu par l’entreprise parisienne Jacques Vaucanson, le Spacetrain s’appuie sur des moteurs à induction linéaire alimentés par des batteries au graphène et des piles à combustible à hydrogène. Bref, un successeur à l’Aérotrain imaginé par l’ingénieur Jean Bertin en 1962, testé avec succès, mais rapidement enterré par le TGV. C’est justement sur une voie conservée de l’Aérotrain, près d’Orléans, qu’aura lieu le premier essai du Spacetrain l’an prochain. Ce dernier met en avant son coût moyen de construction : 8 millions d’euros le kilomètre, un montant deux fois moins élevé qu’une ligne de TGV. De quoi offrir des billets moins chers ? Alors que le trafic ferroviaire sera ouvert en 2020 à la concurrence, la machine a attiré l’attention du préfet du Loiret
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