Audi A6 Allroad, baroudeur chic
Le mouvement de Muybridge
Polyvalence. Il y a vingt ans déboulait l’Allroad, un break Quattro apte à affronter toutes les situations routières, même les plus difficiles. Véritable succès, il arrive aujourd’hui à la quatrième génération. Avec un atout majeur : son profil abaissé est moins défavorable que les carrosseries hautes en matière d’émissions. Il rejette ainsi 20 grammes par kilomètre de CO2 en moins que le Q7, SUV de taille comparable dans la gamme Audi. Sobriété. Si l’Allroad se cantonne au rôle de break, il dispose tout de même de 4 roues motrices pour rendre son comportement plus efficace. Mieux, il repose sur une suspension pneumatique confortable et permettant de faire varier la garde au sol sur une plage de 60 millimètres, abaissée sur autoroute pour réduire sa traînée aérodynamique ou relevée pour affronter les chemins creux. Polyvalent, il sait aussi bien réguler automatiquement son allure dans les pentes boueuses que se mettre en « roue libre » sur route pour soigner sa sobriété. Confort. Une Audi, c’est une ambiance raffinée et une finition rigoureuse, agrémentées par des options qui deviennent vite indispensables. Trois écrans au tableau de bord, dont le superbe Virtual Cockpit pour les instruments, des touches qui génèrent une vibration pour confirmer l’action, 30 couleurs d’ambiance au choix, des phares Matrix Led totalement bluffants gérant le flux lumineux en fonction de l’environnement font bondir la facture si l’on n’a pas choisi la finition Avus. Technicité. Depuis sa naissance, en 2004, le moteur V6 TDI a été transfiguré par un réseau de 48 volts qui a permis, entre autres, de le doter d’un compresseur électrique et d’une hybridation légère. Résultat: une réactivité immédiate, une puissance augmentée de 27 % et une consommation réduite de 37 % qui permet à l’Allroad d’accéder à une fiscalité avantageuse tout en démontrant la pertinence d’une motorisation diesel pour une grande routière. L’Allroad est un outil, de luxe certes, mais un outil infaillible pour ceux qui roulent par tous les temps
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Pour comprendre l’importance de la photo dans l’histoire de l’art, il faut se pencher sur un personnage clé de la discipline, le Britannique Eadweard Muybridge (1830-1904). A travers la photo, il a vérifié les conclusions d’Etienne-Jules Marey sur les mouvements du cheval. A l’aide d’une ou deux batteries de 12 ou 24 appareils déclenchés successivement par l’électricité, il décortique l’action de l’animal et de l’humain. Cette planche « Femme à la cruche » fait partie des 781 spécimens réalisés en 1887. Estimation : 500 euros.
Le 22 novembre, Hôtel Drouot, www.yannlemouel.com.