Mathieu Klein (PS)
Michèle Rubirola (UDG)
Premier round gagné à Nancy contre le maire Laurent Hénart.
Au coude-à-coude avec Martine Vassal à Marseille.
toutefois à ne pas extrapoler, prévient Jérôme Fourquet. La plupart de ces élus l’ont été sur leur nom. Il serait prématuré d’interpréter ces résultats comme le retour d’une dynamique. » Tout comme, souligne le politologue, pour le Rassemblement national. Certes, c’était attendu, le mouvement lepéniste s’enracine. « Quasiment tous ces maires sortants sont réélus au premier tour avec des scores élevés, à l’instar de Steeve Briois à HéninBeaumont, observe le sondeur de l’Ifop. Ils démontrent leur capacité à gérer. » Mais, quatrième enseignement du scrutin, cet ancrage est à relativiser. « À Denain, Lens, Liévin, Carmaux, Harnes, commune proche d’HéninBeaumont, les maires de gauche résistent, pointe Fourquet. Et Perpignan est un cas particulier : Louis Aliot, en tête au premier tour, s’est forgé une image de notable au-dessus des partis. »
La vraie dynamique, après cette élection pas comme les autres, est du côté des Verts. Certes, à Paris (lire ci-contre), David Belliard réalise un score faible : « Anne Hidalgo a vampirisé une partie de son électorat », lâche Fourquet. Mais les écologistes seront présents au second tour dans au moins 122 communes, soit six fois plus qu’en 2014, et à Lyon, Bordeaux, Strasbourg, Rouen, Lille, Grenoble – où le maire, Éric Piolle, pulvérise son score de 2014 –, la poussée verte est forte. « Impressionnante même, souligne Jérôme Fourquet. Dans la plupart de ces villes, il y a un renversement des rapports de force au sein de la gauche, les écologistes passant devant les socialistes ou bien étant la locomotive d’une alliance. Ces résultats