Boulogne en pleine mutation
Toujours aussi prisée, cette banlieue chic de l’Ouest parisien est plus dynamique que jamais.
On qualifie souvent cette commune de « 21e arrondissement de Paris», tant ses prix ventousent ceux la capitale, tout du moins dans sa partie nord. À Boulogne-Billancourt aussi les valeurs de la pierre pétillent. En 2019, + 6,5 % de hausse pour les appartements anciens (8 620 €/ m2), + 24,6 % en cinq ans. Ce début d’année reste actif et dans la même veine que l’an passé, avec 1 % de hausse au cours des deux premiers mois de 2020. « Ce phénomène, qui perdure, s’explique par le déséquilibre offre/demande. Avec, souvent, dix visites pour un bien », souligne PierreHenri Munier, de L’Adresse Boulogne Immobilier. « Le manque de propositions est criant pour les appartements familiaux, très prisés », ajoute Jérôme Durand-Ogier, de Century 21. Les petites surfaces sont également convoitées, les investisseurs se décidant rapidement, parfois le jour même de leur visite. Si le bien est présenté au prix du marché, il part sans négociation. « Dans ce contexte dynamique, tous les quartiers de Boulogne s’apprécient, il y a un alignement par le haut », constate Jérôme Durand-Ogier. Toutefois, l’écart des prix entre le nord et le sud de la commune subsiste, avoisinant 15 %. À Marcel Sembat, prévoyez entre 8 000 et 9 500 €/m2. Dans la partie la plus proche de Paris et du Bois, les valeurs dépassent 10 000 €/m2. Quartier apprécié, Les Passages affichent une cote comprise entre 9 500 et 10 500 €/m2. « Dans ce quartier, les petites surfaces dépassent le seuil des 10 000 € », signale Pierre-Henri Munier. En bord de Seine, le quartier qui vient de fleurir sur les terrains Renault fait recette. Ses immeubles récents avec vues dégagées (parfois sur la Seine) hébergent des appartements bien agencés, agrémentés de généreuses terrasses et de parkings. Point du Jour, Pont de Sèvres... Même les zones traditionnellement moins prisées partent entre 8 000 et 9 000 €/m2
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