S’offrir le Ritz
Comme le Ritz Paris l’avait orchestré une première fois, en 2018, dans la foulée de sa réouverture après travaux, le palace a confié une seconde et dernière vente tout aussi historique à Artcurial. Après le mobilier, c’est au tour des arts de la table et de l’art de vivre du palace d’être mis à l’honneur avec la dispersion de 1 500 lots, dont des piles d’assiettes à muffins, des séries de crémiers, théières, plateaux et nappes.
L’architecte d’intérieur Laurent Buttazzoni assurera la scénographie de l’exposition de services de table, de la verrerie et de l’orfèvrerie qui ont participé au luxe de cet établissement fondé en 1898 par César Ritz, un esthète avisé qui rêvait d’offrir le meilleur pour cet hôtel qu’adopteront pour camp de base
Ernest Hemingway et Coco Chanel. Ce sera donc l’ultime occasion de s’offrir les verres à whisky ou à margarita (à partir de 150 euros les six) du bar Hemingway, où tant d’écrivains ont refait le monde, ou ces draps de lin dans lesquels a paressé la jet-set. « Il y en aura pour tous les goûts», assure le commissaire-priseur, Stéphane Aubert, et pour toutes les tailles, comme ces peignoirs en éponge abricot (à partir de 300 euros les deux avec draps de bain assortis), tels que les avaient voulus César Ritz pour leur couleur à effet bonne mine. « Tout étant siglé Ritz, cette collection est intéressante pour les amateurs et pour les historiens, car le logo, qui a évolué au fil des ans, permet de dater l’argenterie, les couverts, les services à thé. »