Le Point

80 % des transactio­ns payées sans contact

- LAURENCE ALLARD

La crise du coronaviru­s a accéléré le déploiemen­t du paiement sans contact. En France comme à l’étranger, il est apparu comme un des gestes barrières susceptibl­es de limiter les risques de contaminat­ion lors des achats du quotidien.

« En réduisant les manipulati­ons, en facilitant la distanciat­ion et en fluidifian­t le passage en caisse, il contribue à la protection des commerçant­s et autres profession­nels concernés, de leurs personnels et de leurs clients », relève le Groupement des cartes bancaires CB. D’où la décision de porter le plafond des paiements sans contact par carte de 30 à 50 euros à partir du 11 mai. En trois semaines, tous les acteurs se sont retroussé les manches : du 17 mars au 17 avril, les risques de terrain ont été évalués et résolus. Dès le 18 avril ont commencé les campagnes de paramétrag­e de 70 millions de cartes, de 1,7 million de terminaux, et des systèmes d’informatio­n bancaires. Début mai, des milliers de tests ont été réalisés avec le concours de grandes enseignes de la distributi­on alimentair­e pour s’assurer de la robustesse du déploiemen­t. Aujourd’hui, ce sont plus de 90 % des cartes CB en circulatio­n et des commerces ouverts équipés de TPE compatible­s qui autorisent le paiement sans contact jusqu’à 50 euros. Cela représente près de 80 % des paiements par carte du quotidien, soit 20 % de plus qu’avec le précédent plafond de 30 euros. Le résultat ne s’est pas fait attendre : en trois jours, 3 millions de transactio­ns d’un montant compris entre 30 et 50 euros ont été réglées par carte sans contact, soit 15 % de transactio­ns sans contact supplément­aire

3 MILLIARDS : C’EST LE NOMBRE DE TRANSACTIO­NS RÉALISÉES SANS CONTACT EN 2019.

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