Quels risques de fraude ?

Le taux de fraude sur les paiements sans contact est actuellement de 0,02 %, selon l’Observatoire de la sécurité des moyens de paiement. Avec le relèvement du plafond, il est appelé à augmenter, dans des proportions limitées. La fraude résulte du vol ou de la perte de carte, ainsi que du « télé-pickpocketing » : l’arnaqueur approche un terminal de paiement à quelques centimètres de la carte, que ce soit à la plage ou dans un transport en commun, afin d’en récupérer

le numéro pour ensuite ponctionner à distance le compte bancaire attaché à la carte. Pour y parer, il existe des solutions. La plus simple : insérer sa carte dans un étui de protection ou un porte-cartes anti-ondes. Pour la Banque de France, l’aspiration des données bancaires relève plus de la peur que de la réalité. Il n’empêche : en cas de vol, le fraudeur peut se servir de la carte puisque le commerçant ne demande pas d’autorisation à la banque, qui ne peut pas bloquer la transaction si le détenteur de la carte a fait opposition. La seule limite réside dans le plafond maximal des paiements sans contact autorisés fixé par la banque (100 euros environ). Quel que soit le type de fraude, la banque est tenue de vous rembourser, sauf si elle prouve une négligence, et ne peut pas non plus vous facturer des frais. Encore faut-il que le porteur de la carte identifie la fraude, ce qui suppose de surveiller ses dépenses. Une start-up a mis au point une carte antipiratage NFC baptisée « Absolute Secure »

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