Ils nous ont convaincus…
Outre Spinosi-Sureau, trois autres cabinets ont été primés lors de la première édition des « Toges du Point ».
su se réinventer et repenser son rôle de conseil à la faveur des transformations environnementales et numériques.
Son offre pour l’innovation, Gide 255, accompagne les entreprises dans les rouages de la blockchain et de l’intelligence artificielle, tandis que Gide Impact les escorte dans leur transformation face aux défis sociaux et environnementaux. Cette année, le concours Shake the Law invite la jeune génération de juristes à tester sa créativité juridique et stratégique.
En interne, la Gide Académie et le programme de formation soft skills cultivent l’expertise et le «savoir-être» des collaborateurs tout au long de leur carrière. Le cabinet témoigne aussi d’un fort engagement pro bono en faveur d’entrepreneurs issus de milieux modestes.
OLIVIER MORICE
Le droit renforcé de l’avocat de critiquer la justice
« Avocat, c’est avant tout une manière d’être », résume ce pénaliste dans l’âme. Il a notamment plaidé pour la famille du caporal Legouad, assassiné par Mohammed Memagistrats,
rah, et assisté plusieurs familles de victimes de l’explosion de la rue de Trévise. Il est à l’initiative du volet financier de l’affaire de Karachi, dans laquelle les six prévenus, proches d’Édouard Balladur, ont le 15 juin 2020 écopé de deux à cinq ans de prison ferme aux termes d’une décision mettant en évidence le financement occulte de la campagne présidentielle de l’ex-Premier ministre. Olivier Morice s’est surtout illustré dans l’affaire Borrel : il obtient, après dix-neuf ans de procédure, la condamnation de l’État à verser 150 000 euros à la veuve et aux enfants du magistrat assassiné à Djibouti en 1995. Un combat acharné grâce auquel la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) reconnaîtra aux avocats une plus grande liberté d’expression pour révéler, en dehors de l’enceinte judiciaire, les dysfonctionnements de la justice.
SEBAN & ASSOCIÉS
L’engagement au service de la vérité judiciaire
Ces spécialistes des affaires non élucidées (cold cases) implantés dans sept villes de France poussent la justice à relancer les enquêtes pour identifier tueurs en série et assassins d’enfants. Parmi leurs victoires récentes: la reconnaissance de culpabilité de Willy Bardon, condamné pour le viol et le meurtre, en 2002, d’Élodie Kulik, et la mise en examen de Michel Fourniret, qui avouera l’enlèvement et le meurtre, en 2003, d’Estelle Mouzin.
Autre corde à son arc, le cabinet intervient aux côtés des communes engagées dans la lutte contre l’utilisation de produits phytosanitaires et sur les enjeux d’indemnisation des victimes de catastrophes naturelles. Il accompagne aussi trois collectivités lauréates du projet gouvernemental Territoires d’innovation.
Cerise sur l’épitoge, il a été récompensé en 2019 pour ses actions en faveur du droit des femmes et de l’égalité femmeshommes
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