Un temps de travail dans la moyenne
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du temps de travail sur la semaine. Il s’agit d’ajuster la voilure de l’entreprise pour qu’elle puisse s’adapter à son carnet de commandes. » La crise économique liée au coronavirus est tellement exceptionnelle que le gouvernement a décidé de soutenir les entreprises qui seraient confrontées à une baisse durable de l’activité, avant un probable rebond, comme dans l’aérien, afin d’éviter des plans sociaux massifs. Il a dévoilé fin juin un nouveau régime de chômage partiel de longue durée, activable dès le 1er juillet, qui pourra durer jusqu’à… deux ans. Dans les branches professionnelles ou dans les entreprises qui parviendront à signer un accord avec les représentants des salariés, l’État continuera à prendre en charge 85% du coût d’une heure non travaillée jusqu’à 4,5 smic de rémunération et 40 % du volume horaire habituel par salarié. Ces derniers continueront de toucher 84 % de leur rémunération nette sur ces heures (100 %, s’ils sont rémunérés au smic). Une logique saluée par Pierre Larrouturou, qui voudrait aller encore plus loin et généraliser le dispositif pour éviter les licenciements. « Dans cette crise, le gouvernement devrait dire qu’on n’a pas le droit de licencier si on n’a pas réduit le temps de travail auparavant. » Il propose même de l’étendre aux entreprises qui vont bien « pour créer de nouveaux emplois ».
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