Le Point

Des idées pour l’air

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Se passer de fluide frigorigèn­e et s’appuyer sur une source de chaleur renouvelab­le comme le solaire thermique : voici l’idée de Sustain’Air, un projet de l’école des Mines qui se veut écologique. À suivre également, les recherches du français Plume Labs, qui dresse une cartograph­ie mondiale en temps réel de la qualité de l’air. Pour ce faire, il n’a pas hésité à équiper des pigeons de capteurs. Enfin, la start-up R-pur inaugurera, fin 2020, à Longjumeau, un laboratoir­e visant à faciliter la respiratio­n à travers les masques.

les premiers passagers n’embarquent. Des mesures insuffisan­tes, selon Isabella Annesi-Maesano : « Le virus est trop petit pour être arrêté par les filtres Hepa. Il faudrait ventiler en ajoutant quelque chose qui tue le virus, comme les ultraviole­ts. »

Prendre l’air sur l’ISS… Dans la Station spatiale internatio­nale (ISS) ou à bord d’un sous-marin nucléaire, pas question d’ouvrir les fenêtres. « Si vous ne faites rien, vous êtes rapidement saturé en gaz carbonique, explique François Spiero, responsabl­e de la prospectiv­e au Centre national d’études spatiales (Cnes). On recycle l’air : soit le CO2 est partiellem­ent transformé en oxygène, soit il est capturé dans des cartouches », poursuit

cet ex-responsabl­e des vols habités du Cnes. Plusieurs fois par semaine, les astronaute­s doivent changer les filtres à air, comme on changerait un sac d’aspirateur rempli de CO2. « Beaucoup de choses développée­s pour l’ISS ont été adaptées pour les sous-marins modernes, explique Stephan Meunier, ex-commandant de sous-marin nucléaire, désormais chez Naval Group. Contrairem­ent à l’ISS, nous avons beaucoup d’énergie grâce au réacteur nucléaire, ainsi que de l’eau à dispositio­n : il est donc possible de produire de l’oxygène à partir de l’eau ».

Quel modèle pour chez soi ? Avant d’acheter un climatiseu­r, deux questions s’imposent : dans quelle pièce ai-je l’intention de

faire tomber la températur­e ? Vais-je l’utiliser occasionne­llement ou toute l’année ? Un climatiseu­r mobile « monobloc », petit caisson à roulettes bon marché avec un tuyau d’évacuation extérieure, répondra à un besoin ponctuel pour de petits espaces, mais ne fera pas de miracles. Pour les grands espaces, l’idéal reste le climatiseu­r fixe, qui nécessite des travaux – au moins 1 000 euros – et de l’entretien. Un climatiseu­r, quel qu’il soit, n’est pas écolo. Pour Cécile de Munck, chercheuse en climatolog­ie urbaine au Centre national de recherches météorolog­iques : « Il faut minimiser son recours, en isolant son logement, par exemple. » Ouvrir et fermer ses volets : une saine occupation !

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