Le Point

La chronique de Patrick Besson

Au sanatorium, Éluard et Gala, pendant les heures de repos où ils n’ont pas le droit de parler, inventent le SMS sur papier.

- Patrick Besson

Le cycliste n’avait pas prévu la pluie.

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Éluard aurait-il écrit les mêmes poèmes s’il avait gardé le nom d’Eugène Grindel ?

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Roberte roule ivre à 110 kilomètres/heure sur une route départemen­tale (Les Mauvais Coups, Roger Vailland, 1948).

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Napoléon : ne pas confondre Brienne et Bourienne.

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Je mesure 6 pieds 1 pouce.

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Le rire des éboueurs, le matin, rue des Abbesses.

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On devrait donner un autre nom au jeu d’échecs.

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La place Louis-Aragon dans l’île Saint-Louis.

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Les mafieux respectent-ils les gestes barrières ?

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Nerval habite au 6, rue Pigalle en 1844 et au 66, rue des Martyrs en 1852.

Au sanatorium, Éluard et Gala, pendant les heures de repos où ils n’ont pas le droit de parler, inventent le SMS sur papier.

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Pluie d’été sur Montmartre.

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Ces cafés sans Japonaises.

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Les gens qui cherchent le paradis sur terre mourront déçus.

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Les surréalist­es étaient-ils bêtes ?

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Mon nouveau spot de cuisine asiatique : Taokan, 8, rue du Sabot, Paris 6e.

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L’extension des terrasses ou manger dans le caniveau.

Les matchs de foot en huis clos sont de la littératur­e clandestin­e.

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Ma boisson préférée, pour la dernière partie de ma vie, sera le Coca-Cola avec des glaçons et une rondelle de citron.

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Le confinemen­t : après celle en dentelles, la guerre en pantoufles.

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Les amants privés d’hôtel.

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Le jour où l’on a presque fini de lire.

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La vodka de Beigbeder – Le Philtre – laisse sans défense.

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Pourquoi pas davantage de bals masqués ?

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Paris : le piéton est dépassé par les trottinett­es, mais il double les voitures

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Paul Éluard chez lui, à Paris, en 1950.

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