Hongkong, un territoire convoité depuis près de deux siècles
29 août 1842 Selon le traité de Nankin signé avec Londres, qui clôt la première « guerre de l’opium », l’Empire chinois cède l’île de Hongkong à la Grande-Bretagne. Le territoire est augmenté de la péninsule de Kowloon en 1860, puis des Nouveaux Territoires, avec un bail de 99 ans, en 1898. 1946 La Grande-Bretagne reprend le contrôle de sa colonie après l’occupation japonaise entamée en 1941 pendant la Seconde Guerre mondiale. De nombreux réfugiés arrivent à Hongkong, fuyant la guerre civile chinoise opposant les nationalistes aux communistes, jusqu’à la victoire de ces derniers en 1949. 19 décembre 1984 Le gouvernement de Margaret Thatcher accepte, dans une déclaration conjointe sino-britannique, la rétrocession de l’ensemble de la colonie à la Chine quinze ans plus tard. Le traité entérine le principe « un pays, deux systèmes », selon lequel Hongkong conserverait son système capitaliste et son autonomie (sauf pour la Défense et les Affaires étrangères) pendant cinquante ans à compter de 1997. 1er juillet 1997 Retrait de la Grande-Bretagne. La République populaire de Chine (RPC) établit sa souveraineté sur Hongkong, qui devient la première « région administrative spéciale » du pays. 1er juillet 2003 Après une épidémie de coronavirus (Sars), quelque
500 000 Hongkongais manifestent contre un projet de loi visant la subversion politique, dit « article 23 », qui a fait naître des craintes pour les libertés. Le projet est retiré. Le mouvement prodémocratie fait campagne pour que le chef de l’exécutif et tous les membres du Conseil législatif (« LegCo ») soient élus au suffrage universel.