Le Point

Quand Porsche écrivait sa légende

Moins connus que les 356 et 911, les prototypes Porsche sont pourtant essentiels dans l’histoire de la marque.

- PAR YVES MAROSELLI

Un cahier des charges qui se résume à la recherche obsessionn­elle de la performanc­e, au détriment de toute autre qualité.

Comme Ferrari, c’est d’abord grâce à ses résultats en course que Porsche a pu établir son image de marque, cette réputation fondée sur la performanc­e et la fiabilité qui constitue encore aujourd’hui l’un des principaux ingrédient­s de son succès.

Or ce n’est pas la 356, premier modèle du constructe­ur allemand produit en grandes séries à partir de 1948 qui a réellement « ouvert les compteurs » de Porsche sur le plan sportif, mais bien la 550, son dérivé beaucoup plus rare (90 exemplaire­s produits) destiné à la compétitio­n et resté tragiqueme­nt célèbre puisque c’est à son volant que James Dean a trouvé la mort sur la route de Salinas, en Californie, en 1955. C’est l’année suivante que la 550, après plusieurs bons résultats dans sa catégorie, remportera la première victoire de Porsche au classement général d’une épreuve internatio­nale entre les mains du pilote italien Umberto Maglioli, lors de l’édition 1956 de la Targa Florio, une célèbre épreuve routière disputée sur les routes de Sicile. Ce succès encouragea la marque allemande à persévérer dans la production dite de « sport prototypes » fabriqués en petites séries pour les pilotes amateurs et profession­nels désirant les engager en course.

Le cahier des charges de ces modèles était simple puisqu’il se résumait à une recherche obsessionn­elle de la perfor

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La Porsche 550 (ici, le modèle Spyder) signa la première grande victoire de la marque sportive sur les routes de Sicile, en 1956.

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