Mettez votre contrat en pilotage automatique

Grâce à la gestion pilotée, désormais accessible à toutes les bourses, on laisse faire les pros.

Si l’assurance-vie continue d’offrir le cadre fiscal le plus avantageux, il ne faut plus compter sur ses fonds en euros pour s’enrichir, puisque leur rendement est tombé sous les 2 % depuis plusieurs années, « et il devrait encore se réduire de 20 points de base [NDLR : 0,20 %] cette année », selon Édouard Michot, président d’Assurancevie. com. Une fois déduits les prélèvements sociaux (17,2 %) et l’inflation, ils permettent tout juste de maintenir la valeur de l’épargne. Ce qui n’empêche pas certains, comme Gérard Berkerman, président de l’Afer, de les défendre: « Ces fonds en euros ont donné satisfaction depuis quarante ans et nous continuons à y croire », explique-t-il, mettant en avant les besoins des personnes âgées, peu compatibles avec une prise de risque.

Pour continuer à profiter du cadre fiscal attractif de l’assurance-vie et gagner de l’argent, il faut désormais jouer la carte de la diversification vers les supports en unités de compte sans garantie, mais les épargnants ont du mal à franchir le pas : selon la Fédération française de l’assurance, seulement 30 % de l’épargne investie en assurance-vie se dirige vers ces supports qui évoluent au rythme de la Bourse ou de la pierre.

C’est ce qui pousse de nombreux assureurs à proposer une autre solution : la gestion pilotée, qui consiste à confier la répartition de l’épargne entre les différents compartiments du contrat à un professionnel. Plusieurs niveaux de risque, et donc d’exposition aux marchés d’actions, y sont proposés, allant de la prudence (25 % d’actions au maximum) au dynamisme (75 % d’actions),

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