Justice masquée
Me Caty Richard, avocate pénaliste, adepte du masque transparent : « Ce qui est très frustrant, c’est que les expressions de tous les protagonistes de l’oeuvre de justice sont effacées. Comment prendre la mesure de la souffrance des victimes ? Les visages parlent, en principe. Une partie de l’humanité du procès est camouflée, et c’est extrêmement triste. Restent les voix, étouffées. Les mots perdent en vibration. Sans bouche qui s’anime, on guette le micro sur lequel le voyant rouge apparaît. »