Julien Haussy
Quelles régions les Franciliens ciblent-ils pour se mettre au vert? Julien Haussy*:
Deux mois de confinement ont permis aux habitants de la région parisienne, comme à tous les Français, de réfléchir à leur vie et de mûrir un projet immobilier, en sommeil ou nouveau-né. Si Aix-en-Provence, le Lubéron, Uzès, les Alpilles font toujours recette, on constate actuellement un très fort engouement pour les villégiatures de la côte Atlantique, du nord au sud, notamment pour les biens bénéficiant d’un extérieur, situés à proximité de l’océan ou dans des terres plus reculées du littoral. Il y fait moins chaud, il y a moins de monde et encore une bonne dose de savoir-vivre.
Un rêve pour toutes les bourses?
Depuis longtemps, les plus fameuses stations balnéaires de la côte ouest (Deauville, Honfleur, l’île de Ré, l’île d’Oléron, Cap-Ferret, Biarritz…) nécessitent d’avoir un porte-monnaie bien garni. Mais, d’une façon générale, la Bretagne reste accessible, excepté les meilleures « adresses », autour de Dinard, de Vannes, le long du golfe du Morbihan, département le plus recherché. Vite reliées à la capitale en TGV, Rennes et Saint-Malo tirent leur épingle du jeu ces derniers temps. Le Finistère n’est pas en reste, où des Parisiens déboursent entre 350 000 et 500 000 euros pour s’offrir une agréable maison de 150 mètres carrés avec jardin. À noter qu’une bonne couverture des réseaux de télécommunication mobile est désormais incontournable
■
*Dirigeant-fondateur d’Espaces atypiques.