Mode d’emploi pour trouver son point d’ancrage
Pour aider les candidats à l’exode à trouver leur nouveau lieu d’habitation, Dominique Valentin a lancé en septembre la plateforme Vivrovert. De l’ensoleillement au prix du foncier en passant par les moyens de transport, les écoles, la couverture santé, la présence de la fibre ou de tiers-lieux, son site propose 60 critères d’aide à la décision. Une fois le questionnaire rempli, Vivrovert dévoile une zone de 25 kilomètres carrés correspondant au mieux aux choix du candidat au départ. En cliquant sur la zone, il lui est possible de découvrir les biens immobiliers, les offres d’emploi et les activités à reprendre. « On part de critères objectifs qui permettent de se poser les bonnes questions. Les gens ont souvent tendance à confondre le lieu de vacances et le lieu de vie. Or ce n’est pas parce qu’on a adoré sa semaine à l’île de Ré qu’on peut y vivre à l’année », souligne Dominique Valentin, lui-même « exodeur » de longue date. Natif d’un petit village des Ardennes, cet ex-consultant en stratégie d’entreprise a travaillé quatorze ans à l’international avant de s’installer en 2005 à Rieux-Volvestre, à 50 kilomètres de Toulouse. C’est en se retrouvant coincé dans les embouteillages du matin qu’il a l’idée, pour en finir avec les bouchons, d’installer des bureaux au plus près des domiciles. Ainsi sont nés en 2012 les Relais d’entreprises, premier réseau de tiers-lieux et d’espaces de coworking en milieu périurbain et rural. Il en existe une centaine aujourd’hui, des Ardennes aux Pyrénées en passant par le Massif central et la banlieue toulousaine. Dominique Valentin compte bien sur l’essor du télétravail et les délocalisations d’entreprises pour atteindre l’objectif de 1 500 relais d’ici à 2025. De son côté, Vivrovert a déjà surpassé les prévisions avec 1 300 inscrits en un mois seulement
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