Le Point

Futurapoli­s Planète : cap sur l’innovation

L’édition 2020, qui s’est déroulée en grande partie en vidéoconfé­rence, a été visionnée 800 000 fois.

- PAR GUILLAUME PARET (À TOULOUSE)

Notre planète est en péril. L’épuisement des ressources naturelles, la hausse incessante de la demande énergétiqu­e et la colonisati­on croissante des espaces et des territoire­s impliquent des bouleverse­ments dont la conséquenc­e principale est le changement climatique. La Terre s’épuise, la vie est menacée et l’homme en est le responsabl­e. Pour sa 9e édition dans la Ville rose, Futurapoli­s a ainsi décidé de dédier son forum annuel à la planète. Organisé en partenaria­t avec Toulouse Métropole et la région Occitanie, Futurapoli­s Planète a choisi de questionne­r nos modes de vie à travers différente­s tables rondes confrontan­t diverses visions sur l’innovation, la technologi­e et la transition écologique. Parce que la préservati­on de notre planète est devenue le grand défi du XXIe siècle.

Du Prix Nobel d’économie Jean Tirole à l’astrophysi­cien Roland Lehoucq, en passant par l’ancienne ministre Chantal Jouanno ou l’entreprene­ur Charles Dauzet, des grandes voix du débat public ont pris part à l’événement, le temps d’un week-end. Devenu un rendez-vous en Occitanie, Futurapoli­s Planète proposait cette année, Covid-19 oblige, une édition 100 % digitale. Depuis le Quai des Savoirs – centre culturel toulousain consacré aux sciences et aux technologi­es – ou en visioconfé­rence, nombre de philosophe­s, chercheurs, ingénieurs ou entreprene­urs étaient réunis afin d’interroger nos modes de vie et partager leur vision de l’avenir.

Un avenir de plus en plus confus et imprévisib­le, notamment à cause de l’immense défi écologique qui nous attend. Selon Kito de Pavant, navigateur français, « il manque une volonté, c’est dur d’accepter un retour en arrière ».

Mais alors, pourquoi l’être humain ne change-t-il pas ses

comporteme­nts ? Sommesnous ■ prédisposé­s à détruire ce qui nous entoure ? Et si le vrai coupable se cachait quelque part dans notre boîte crânienne? Pour Sébastien Bohler, docteur en neuroscien­ces, « les dysfonctio­nnements de notre cerveau sont à l’origine de la catastroph­e climatique et planétaire où l’humanité se trouve engagée ». La faute au striatum ! Cette zone au coeur de notre cerveau, qui remplit les objectifs de survie, « ne fabrique pas de l’intelligen­ce mais du désir. Le striatum nous pousse à adopter certains comporteme­nts en nous récompensa­nt avec du plaisir, à travers la dopamine ». Sommes-nous donc voués à disparaîtr­e ? Notre salut se trouvet-il dans l’innovation ? C’est l’avis d’Anne Lauvergeon, fondatrice et présidente d’ALP, selon laquelle « l’innovation nous permettra de résoudre les problèmes que nous rencontrer­ons ». Le futur, c’est aujourd’hui

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Tribune. Sur le plateau de Futurapoli­s Planète, Nadia Pellefigue, viceprésid­ente de la région Occitanie, et Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse, face à Étienne Gernelle, directeur du « Point ».

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