L’intelligence artificielle en bulles
De la médecine, où elle joue un rôle croissant dans la détection des pathologies, à la prévision de la chute d’astéroïdes sur la Terre en passant par la juste irrigation de sols arides, elle prend une place grandissante dans notre quotidien.
Elle, c’est l’intelligence artificielle
(IA), une discipline qui ne cesse de fasciner depuis que l’expression a été prononcée pour la première fois à la conférence de Dartmouth en 1956 et que s’attache à décrire Jérémie Dres, en jouant au Tintin reporter dans les labos de recherche, comme à l’Inria à Rocquencourt. Dans Les Défis de l’intelligence artificielle (First Éditions) (1), l’auteur observe les errements, mais aussi les promesses de la voiture autonome, se demande si « [les machines] deviendront plus intelligentes que nous », ou si « d’autres, comme Elon Musk, préparent déjà le coup d’après : en nous implantant des capteurs dans le cerveau, ils veulent pouvoir rivaliser avec elles. » L’auteur tend le micro à Jean-Gabriel Ganascia, président du comité d’éthique du CNRS, pour lequel « aucun élément sérieux ne permet de donner un quelconque crédit à ces théories ». Les soulever permet néanmoins de s’interroger sur les dérives possibles de l’IA, capable du meilleur comme du pire. Éclairant, alors que les robots de Boston Dynamics ne cessent de se perfectionner. Capables à l’avenir de tueries en série, comme de sauver des victimes d’un incendie
■ (1) À lire aussi : Comprendre la révolution de l’intelligence artificielle, par le chercheur Stéphane d’Ascoli.