Le Point

« La France ne se réduit pas à son État »

Notre « monarchie technocrat­ique » est à bout de souffle, selon Bruno Le Maire. Il faut réformer notre art de gouverneme­nt.

- PROPOS RECUEILLIS PAR MARIE-LAURE DELORME, SÉBASTIEN LE FOL ET MARC VIGNAUD

Le Point: Quelle urgence y avait-il à publier un récit politique? La crise que nous vivons n’est pas terminée. Ne manquez-vous pas de recul?

Bruno Le Maire:

Si, bien sûr ! Mais c’est ce qui fait la vérité de ce livre, dicté par la brutalité de la crise que nous traversons. Ce sont des Mémoires provisoire­s, au plus près de ce que je vis tous les jours comme ministre de l’Économie et des Finances. Ils sont un témoignage brut sur 2020 et une mise en perspectiv­e de tout ce que nous avons voulu réaliser depuis 2017.

La France tarde à vacciner. Ne sommes-nous pas en train de plomber la reprise?

Le président de la République et le Premier ministre ont demandé une accélérati­on de la vaccinatio­n en France. C’est essentiel : la vaccinatio­n rapide des Français est une des clés de la reprise économique.

L’écriture est-elle une source de rivalité entre les hommes et les femmes de pouvoir? On prête à Emmanuel Macron des velléités littéraire­s…

Elle est surtout une source de liberté ! En France, la littératur­e est une des formes du pouvoir. Saint-Simon, Chateaubri­and, Charles de Gaulle ou Simone Veil en témoignent. Soyons fiers que tant de responsabl­es politiques en France croient encore dans ce qui est le propre du génie français : sa langue ! Notre langue, qui est parlée sur tous les continents, fonde le caractère universel de notre nation. « Les confins de la langue française, disait le linguiste Alain Rey, c’est le monde. »

On ne peut pas dire que le langage technocrat­ique employé depuis le début de la pandémie aille aux «confins» du monde…

Quand la langue devient technocrat­ique, le pouvoir politique se réduit à la gestion ; quand la langue se libère, comme je le cherche dans mon livre, le pouvoir se libère aussi. Si nous voulons que la politique retrouve son sens et sa spirituali­té, elle doit se dégager du verbe technocrat­ique.

Dans tous vos livres sur le pouvoir, on trouve une scène récurrente: vous partez faire un jogging. Un psychanaly­ste se dirait: cet homme a envie de fuir les responsabi­lités…

Tout le monde a besoin de lignes de fuite ! Barack Obama disait que sa ligne de fuite était la lecture. Jacques Chirac consultait des catalogues sur les arts premiers en conseil européen. La course est une de mes lignes de fuite, avec la littératur­e. On est vivant quand on court ! On est seul aussi. On a besoin de

solitude quand on a des responsabi­lités lourdes, pour mieux les exercer.

Courir, cela peut aussi vouloir dire «poursuivre un but». Après quoi courez-vous alors que vous avez franchi le cap de la cinquantai­ne?

Après des résultats ! La politique en a besoin, surtout dans la période actuelle. Et puis le temps passe comme un éclair. Au début de mon engagement politique, je ne faisais de la politique qu’avec des vivants. Aujourd’hui, je la fais aussi avec des morts: Jacques Chirac, les anciens présidents de la FNSEA, Jean-Michel Lemétayer et Xavier Beulin, mon ami Paul [auquel il a consacré un livre, Paul. Une amitié (Gallimard), NDLR], le président des artisans Bernard Stalter, mort du Covid. Ils me manquent, et je les écoute encore.

Vous faites aussi de la politique au côté d’un président de la République plus jeune que vous… Cela influe-t-il sur votre relation ?

Non : quand je discute avec Emmanuel Macron, je discute avec le président de la République, pas avec un homme plus jeune que moi.

Lui avez-vous fait relire votre livre?

Non. Chacun sait que je suis un responsabl­e politique mais aussi un écrivain.

Dans un entretien accordé à «L’Express», Emmanuel Macron a affirmé que la notion de «privilège blanc» était fondée. N’incarnez-vous pas ce privilège blanc?

En France, un combat est engagé pour affirmer l’égalité réelle entre tous les citoyens, quels que soient leur couleur de

« Quand la langue devient technocrat­ique, le pouvoir politique se réduit à la gestion ; quand la langue se libère, le pouvoir se libère aussi. »

peau, leur origine ou leur sexe. Ce combat est vital et je le mène aussi. Ma grand-mère maternelle et mes parents m’ont transmis une culture. Des professeur­s exceptionn­els, comme Xavier Darcos ou Jean-Yves Tadié, m’ont appris à réfléchir. Est-ce un privilège ? Oui. Est-ce un passe-droit ? Non. En tout, c’est le seul mérite qui doit faire la différence.

Dans «Des hommes d’État», vous brossiez, notamment, le portrait de Nicolas Sarkozy. Quels sont les différence­s et les points communs entre Emmanuel Macron et lui? On lit parfois que l’actuel président n’a pas d’affect, contrairem­ent à son aîné…

Ce sont deux caractères très différents ! Dans notre relation de travail, Emmanuel Macron est un homme simple, direct, efficace. Mais je peux aussi témoigner que, dans la difficulté, il sait vous apporter son soutien avec une vraie sensibilit­é et beaucoup de justesse.

Vous déplorez le «manque de coeur» dont fait preuve ce pouvoir. Qui visez-vous en particulie­r?

Pas « ce » pouvoir, « le » pouvoir politique dans son ensemble ! Absorbés par leur tâche, les responsabl­es politiques manquent souvent de temps et de disponibil­ité. Pour ramener à la politique un certain nombre de nos compatriot­es qui en sont dégoûtés, nous devons montrer davantage l’attention, la compréhens­ion et la considérat­ion que nous portons à chacun.

Vous dressez un parallèle entre la France de 1661 et celle de 2021. Pourquoi ?

Parce que ce sont des moments de grande bascule dans la vie de notre nation. En 1661, la France bascule dans la monarchie absolue. En 2021, la crise révèle les faiblesses de notre modèle institutio­nnel et de notre organisati­on du pouvoir, dont nous devrons tirer toutes les conséquenc­es. Par ailleurs, en 1661, quelle administra­tion participe le plus à la constructi­on de la monarchie absolue et de notre État moderne ? Les Finances. En 2021, quelle administra­tion tient le choc dans la crise ? Les Finances à nouveau. Les services de Bercy, si souvent critiqués, ont été depuis des mois exceptionn­els de dévouement et d’efficacité. Maintenant, si nous voulons un État fort, il faut des finances publiques bien tenues.

Le grand perdant de 1661, c’est Fouquet, le surintenda­nt des Finances, «pris dans un étau, entre deux orgueilleu­x, secs, prudents, dissimulés, épurateurs impitoyabl­es, Louis XIV et Colbert», comme le raconte Paul Morand dans «Fouquet ou le soleil offusqué». Vous vous identifiez à Fouquet? À moins que ce ne soit Colbert…

À aucun des deux, rassurez-vous ! Je préfère la personne de Fouquet tout en admirant le travail de Colbert. Fouquet devait être une personne attachante, qui aimait la bonne chère, la beauté de Vaux-le-Vicomte, les arts, la fête. Colbert, en revanche, comme le disait perfidemen­t Mme de Sévigné, « c’est le Nord » ! Un homme redoutable­ment efficace mais sans scrupules, qui a fait tomber Fouquet et pris le contrôle des finances de la France, tout en laissant croire le contraire à Louis XIV.

Et entre Macron et Louis XIV, il y a des ressemblan­ces?

Je n’ai pas suffisamme­nt connu Louis XIV ! Plus sérieuseme­nt, méfions-nous des comparaiso­ns personnell­es à trois siècles de distance, qui sont souvent hasardeuse­s.

À vous lire, le pouvoir a besoin d’être concentré, comme à l’époque de Louis XIV…

Pas concentré, mais simplifié. C’est exactement ce que proposait notre projet de réforme constituti­onnelle qui a été retoqué par le Sénat. La crise actuelle a montré toutes les limites d’une organisati­on institutio­nnelle trop lourde. Je le dis depuis longtemps : il faut moins de députés, moins de sénateurs, des gouverneme­nts resserrés, une clarificat­ion de la dyarchie, la fin de la monarchie technocrat­ique par l’obligation de démission de la fonction publique des hauts fonctionna­ires élus, un Conseil constituti­onnel composé de spécialist­es du droit et non de politiques. Tous ces changement­s institutio­nnels devront faire partie du débat de l’élection présidenti­elle de 2022.

On parle depuis des décennies de la réforme de l’État. N’est-ce pas cela l’enjeu?

Le véritable enjeu est de comprendre enfin que la nation française ne se réduit pas à son État ! La force de notre nation, ce sont aussi ses entreprene­urs, ses créateurs, ses chercheurs, ses soignants, ses professeur­s, ses jeunes qui innovent et fondent leur start-up, ses artisans, ses agriculteu­rs, ses viticulteu­rs, bref, l’infinité de talents qui composent la France. Nous leur devons effectivem­ent un État plus disponible et plus efficace. Toute ma vie je me suis engagé pour le service public. Et dans ces périodes de grand bouleverse­ment, le bon fonctionne­ment de l’État est plus que jamais nécessaire.

Pourtant, l’État compte sur des «sous-préfets à la relance» pour gérer la sortie de crise…

Ce sont les entreprene­urs et les investisse­urs qui feront le succès du plan de relance.

Cette année, les Français ont vu l’État les infantilis­er comme jamais, comme le montre Mathieu Laine dans son nouvel essai, «Infantilis­ation».

Nous devons parier le plus possible sur la responsabi­lité individuel­le : nos compatriot­es ne cessent de montrer leur immense sens des responsabi­lités pendant cette crise sanitaire.

Vous vantez votre gestion économique de la crise. Mais la gestion sanitaire est-elle vraiment une réussite? On le voit encore avec les vaccins: l’État, en France, apparaît comme un boulet.

Je ne vante rien, je salue la manière dont tous, collective­ment, nous avons su protéger nos salariés et nos entreprise­s pendant la crise. Notre succès est collectif. Pour la gestion sanitaire, restons humbles et prudents, car le virus déjoue nos prévisions. L’Allemagne a dû reconfiner à la veille de Noël. Aucun État démocratiq­ue ne peut être considéré comme un modèle absolu.

Le ministre de l’Économie n’a-t-il pas moins de pouvoir, aujourd’hui, que le ministre de la Santé?

Nous avons fait passer la santé de nos compatriot­es

« 1661 et 2021 sont des moments de grande bascule. En 1661, la France bascule dans la monarchie absolue. En 2021, la crise révèle les faiblesses de notre organisati­on du pouvoir. »

avant toute autre considérat­ion. Ce choix est à mettre au crédit des démocratie­s européenne­s. Quelle alternativ­e ? Plus de morts ? Plus de détresse ? Les Européens ont fait le choix de la vie humaine. Ils ont eu raison. Moralement, mais aussi économique­ment.

Peter Sloterdijk estime que nos démocratie­s deviennent peut à peu des «médicocrat­ies». Parfois, on se dit que c’est Knock qui dirige la France.

Je ne partage pas cette critique ! Nous avons mis au second plan la croissance économique pour protéger des vies humaines, cela fait notre dignité. Par ailleurs, la croissance économique ne fait pas un projet politique en tant que tel. Notre économie ne peut pas redémarrer comme avant. Elle doit protéger davantage les individus et la planète, faire de la lutte contre le réchauffem­ent climatique une priorité absolue. Je plaide dans mon livre pour une économie politique.

En attendant, notre dette publique va dépasser 120% du PIB. Ne faut-il pas envisager d’annuler la partie rachetée par la Banque centrale européenne pendant la crise?

Certaineme­nt pas ! Le combat que mènent certains pour que la France ne rembourse pas sa dette est douteux, voire dangereux. La France rembourser­a sa dette. Nous le ferons avec de la croissance, avec une bonne gestion des finances publiques et avec la poursuite des réformes de structures nécessaire­s pour garantir le bon financemen­t de notre modèle social, comme la réforme de l’assurance-chômage ou celle des retraites. Ne pas rembourser la dette rachetée par la BCE, ce serait enfreindre les traités européens et donc sortir de l’Union européenne. Qui le souhaite ? La question n’est pas de savoir s’il faut rembourser cette dette mais comment et quand. Nous avons encore du temps devant nous, la France se finance sans difficulté sur les marchés financiers.

Pourra-t-on vraiment éviter une augmentati­on des impôts après 2022 pour y parvenir?

Oui, si nous nous en tenons à la stratégie que nous proposons avec le président de la République et le Premier ministre : croissance, responsabi­lité sur les finances publiques, réformes. Par ailleurs, le remboursem­ent de la dette contractée pendant la crise du Covid devra se faire dans un cadre spécifique. Pourquoi ? Parce que cette dette est le produit d’une crise dont

« Le combat que mènent certains pour que la France ne rembourse pas sa dette est douteux, voire dangereux. La France rembourser­a sa dette. »

nous ne sommes pas responsabl­es et qui touche tous les États européens. Ce cantonneme­nt de la dette publique pourrait figurer dans un projet de loi dans les mois à venir. Nous ne pourrons engager ce remboursem­ent que lorsque la crise sanitaire sera terminée et que la croissance sera revenue, en étroite coordinati­on avec nos partenaire­s européens. Rien ne serait pire que de reproduire les erreurs commises après la crise financière de 2008-2009, lorsque nous avons tué dans l’oeuf la reprise de la croissance en voulant rétablir trop vite nos finances publiques.

Faut-il faire la réforme des retraites avant la fin du quinquenna­t?

Ce n’est pas à moi de définir un calendrier. Mais chacun voit bien que notre système de retraite par répartitio­n est dans une situation financière critique. Nous ne pouvons pas travailler moins que les autres nations tout au long de notre vie et vivre mieux. Pour garantir le niveau de vie des génération­s à venir, nous devons faciliter l’entrée des jeunes sur le marché du travail, réduire le chômage et donner la possibilit­é aux personnes de 55 à 63 ans de rester plus longtemps en activité.

Vous parlez beaucoup de la lutte contre les inégalités. Vous allez jusqu’à évoquer une taxation accrue sur les succession­s…

Tant que je serai ministre des Finances, je refuserai toute augmentati­on des impôts. En revanche, chacun constate que la montée des inégalités est une menace pour l’économie européenne et mondiale. Comment y répondre ? Pour contenir les populismes, nous devons en faire un des premiers défis internatio­naux. Le choix du président de la République d’augmenter l’aide publique au développem­ent pour les pays les plus pauvres est une réponse forte. Notre initiative contre la dette des pays pauvres et endettés en est une autre. La France est l’un des pays développés où la montée des inégalités a été le mieux contenue grâce à notre politique de redistribu­tion.

« Écrire, assumer des responsabi­lités politiques, cela revient à refuser ce qui nous blesse pour le remplacer par ce que nous aimons et par ce que nous voulons. »

Que pensez-vous du revenu universel?

Je me suis toujours battu pour que chaque Français ait accès à un travail qui lui permette de construire dignement sa vie. Cela me semble plus crédible et plus juste que le projet de revenu universel.

Vous estimez qu’il faut augmenter les rémunérati­ons des travailleu­rs de la «seconde ligne», selon l’expression d’Emmanuel Macron. Comment le fait-on sans détruire des emplois?

L’augmentati­on de la prime d’activité, complétée par la prime défiscalis­ée pendant la période de la crise, nous a permis de tenir nos engagement­s d’une meilleure rémunérati­on au niveau du smic. Mais la solution pour accompagne­r les mutations économique­s repose sur la formation profession­nelle et une meilleure qualificat­ion. Nous avons investi 15 milliards d’euros sur ce sujet dans le plan de relance.

La crise du coronaviru­s a montré la faillite du système des organismes de coopératio­n internatio­nale. À commencer par l’Organisati­on mondiale de la santé (OMS), qui, pour ne pas vexer le Parti communiste chinois, a couvert les dissimulat­ions de Pékin. Le chacun pour soi n’est-il pas à nouveau de mise?

Certaines institutio­ns multilatér­ales ont failli. Mais 2020 restera aussi comme une grande année européenne, notamment grâce au volontaris­me du président de la République et de la chancelièr­e allemande. Imaginez! En quelques mois, nous avons adopté un plan de relance européen avec une émission de dette commune ; nous avons mis en place des projets industriel­s sur les batteries électrique­s, le stockage des données, les microproce­sseurs, l’hydrogène ; nous avons adopté de nouvelles règles pour réguler les géants du numérique. Par ailleurs, nous avons opté pour les mêmes réponses économique­s. La crise a libéré le potentiel européen ! Ne perdons surtout pas cet élan, qui permettra à notre continent de se tailler une place entre la Chine et les États-Unis.

Le XXIe siècle ne sera-t-il pas chinois?

La Chine est entrée dans le club des grandes puissances, elle a fait sortir des dizaines de millions de personnes de la pauvreté, elle a réussi sa transition technologi­que. Mais son modèle a aussi ses faiblesses : endettemen­t excessif, chômage de masse, par exemple. Sans compter son régime politique, dont nous ne partageons ni les valeurs ni le fonctionne­ment. Le XXIe siècle peut aussi être européen. La liberté de pensée, la défense de la vie humaine, la dignité du travail, la solidarité, la curiosité intellectu­elle et la diversité culturelle ne sont pas des valeurs obsolètes : ce sont des pierres pour bâtir le siècle à venir, et ce sont nos atouts européens.

Quel optimisme! Pourtant, votre livre s’ouvre sur une vision crépuscula­ire: l’incendie de Notre-Dame de Paris, symbole du déclin de l’Occident, aux yeux de certains…

Le titre de mon livre, L’Ange et la Bête, n’a pas été choisi au hasard ! Pascal nous rappelle que nous portons tous des aspiration­s contradict­oires en nous. Une part en moi s’inquiète de la disparitio­n de l’esprit public en France, de la déculturat­ion de notre société, du mépris de notre langue, de la multiplica­tion des violences stupides et gratuites dans notre démocratie, de la montée de l’islam politique, du relativism­e ambiant où un mensonge vaut une vérité. Mais une autre part, la plus vivante, reste convaincue que la France a encore en elle des ressources puissantes. Nous surmontero­ns ces épreuves. Nous en sortirons plus forts. Écrire, assumer des responsabi­lités politiques, cela revient à refuser ce qui nous blesse pour le remplacer par ce que nous aimons et par ce que nous voulons. Michel Houellebec­q le dit parfaiteme­nt : « L’acte initial de l’écriture, c’est le refus radical du monde tel qu’il est. » Une améliorati­on du monde est toujours possible. Elle ne dépend que de nous.

À vous lire, à vous écouter et à vous regarder, on ne saurait dire si vous avez renoncé à votre rêve de devenir président de la République. On a tout de même le sentiment que si… On se trompe?

Un homme ne doit renoncer à aucun de ses rêves. Mais, pour le moment, je traite avec les réalités ■

 ??  ?? Oxygène. Le ministre de l’Économie et des Finances, ici le 28 décembre, a choisi de se ressourcer dans les Alpes entre Noël et le jour de l’an.
Oxygène. Le ministre de l’Économie et des Finances, ici le 28 décembre, a choisi de se ressourcer dans les Alpes entre Noël et le jour de l’an.
 ??  ?? Cuisine. Pause studieuse pendant la trêve, le 28 décembre, dans l’appartemen­t alpin où Bruno Le Maire a reçu « Le Point ».
Cuisine. Pause studieuse pendant la trêve, le 28 décembre, dans l’appartemen­t alpin où Bruno Le Maire a reçu « Le Point ».

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