Placements : ce que change le Brexit
La sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, qui affecte le transport des marchandises et les déplacements des personnes, modifie également les règles en matière de placement.
Le plan d’épargne en actions (PEA) et son petit frère, le PEA-PME, sont le support idéal pour investir en actions européennes, car ils permettent de bénéficier d’une exonération d’impôt sur les plus-values dès lors que les plans ont été ouverts depuis plus de cinq ans. Mais voilà que, depuis le 1er janvier, les titres britanniques ne sont plus éligibles. Les plans étant réservés aux actions cotées et non cotées d’entreprises ayant leur siège social dans l’UE, vous ne pouvez plus acheter des AstraZeneca, Burberry, Rolls-Royce ou Vodafone et les loger dans cette enveloppe fiscale.
Mais que deviennent les titres britanniques logés dans les PEA et PEA-PME avant le 31 décembre 2020 ? Une ordonnance donne neuf mois aux épargnants pour céder ces titres, faute de quoi, après le 1er octobre 2021, leur détention au sein du PEA ou du PEA-PME entraînera la clôture du plan et la perte de ses avantages. Un laps de temps certes long, mais qu’il faut mettre à profit pour arbitrer les titres au bon moment. Comme vous allez réinvestir, mieux vaut en effet profiter des opportunités de marché – des corrections – que d’attendre la dernière minute.
Toutefois, ne pas pouvoir acheter des titres dans le cadre du PEA ne signifie pas obligatoirement devoir se détourner du marché britannique (lire ci-contre)
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LES 6 MILLIONS DE DÉTENTEURS DE PEA ET PEA-PME ONT 9 MOIS POUR CÉDER LEURS TITRES ACQUIS AVANT LE 31 DÉCEMBRE.