Comment lire nos tableaux
Six classements composent notre dossier. Voici comment nous avons procédé pour les construire.
Cette année, 37 écoles ont participé à notre enquête. Pour y prendre part, deux conditions : délivrer un diplôme de management bac + 5 auquel l’État attribue un visa et un grade de master, ou un bachelor in business administration (BBA) reconnu par le ministère de l’Enseignement supérieur. Tous les diplômes éligibles ont été évalués, à l’exception du programme grande école de l’ESC Pau Business School et du BBA de l’Inseec, tous deux en pleine refonte, soit au total 37 programmes de grade de master et neuf BBA.
La situation sanitaire exceptionnelle nous a conduits à modifier notre traditionnel palmarès. En effet, rien ne sera plus jamais comme avant : les écoles ont évolué, et les évaluer à la lumière des critères du passé n’aurait aucun sens. Depuis l’an dernier, les étudiants n’ont plus la même liberté de choix pour leurs séjours à l’étranger. Les échanges universitaires, lorsqu’ils sont maintenus, ont lieu en ligne ou dans des conditions inhabituelles. Les étudiants ont également plus de difficultés à créer une entreprise ou à décrocher un stage. Ils sont aussi davantage encouragés à se tourner vers l’apprentissage. Quant aux jeunes diplômés, ils souffrent d’un marché de l’emploi sous tension et connaissent aussi des difficultés à s’insérer à l’étranger. Les concours eux-mêmes ont été aménagésafinderespecterlescontraintes sanitaires : oraux annulés, épreuves écrites réalisées en ligne, examen du dossier scolaire, etc. Enfin, la pédagogie a été bouleversée avec l’avènement des cours à distance, des forums virtuels, des campus numériques…
Face à une telle révolution, nos nouveaux palmarès permettent aux bacheliers, aux étudiants et à leurs parents de mieux se projeter dans ce nouveau monde, d’imaginer à quoi ressembleront la scolarité et l’entrée sur le marché de l’emploi. C’est pourquoi nous avons choisi de faire six classements, qui évaluent la qualité de l’encadrement pédagogique (p. 124), l’exposition multiculturelle (p. 134), la puissance de la recherche (ci-dessous) et l’efficacité des dispositifs d’insertion (p. 138) des programmes de grade de master. À ces classements s’ajoute un tableau (p. 114) récapitulant notre palmarès de l’année dernière (pour rappeler la place de l’école sur le long terme), les conditions d’entrée en première année, les accréditations des écoles et une évaluation des programmes selon le niveau des salaires à la sortie. Un palmarès des BBA en fonction de leurs résultats d’insertion (p. 140) vient compléter le dossier.
La méthode de recueil des données est identique aux années précédentes. Chaque école a répondu à un questionnaire d’environ 110 questions. Nous avons demandé aux établissements des explications, documents justificatifs et informations supplémentaires. Nous nous sommes appuyés sur les données publiées par des organismes ad hoc. Cela nous a permis d’établir des critères dont vous trouverez le détail au fil des pages de notre dossier, en complément de chaque tableau. Près de 80 paramètres ont été utilisés pour réaliser ces six palmarès. Nous les avons croisés, pondérés et additionnés afin d’obtenir des notes qui nous ont servi à établir les différents classements.
Ces tableaux sont révélateurs de la force des grandes écoles de management sur un critère spécifique. Les indicateurs ne peuvent pas être agrégés pour établir un palmarès général. Les articles qui les accompagnent permettent de brosser un portrait plus précis de ces programmes
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