Le Point

Financemen­t participat­if : 1 milliard d’euros collectés

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Multiplica­tion des campagnes de dons sans récompense à destinatio­n des associatio­ns de solidarité ou des personnes en difficulté en raison de la pandémie, attrait continu pour l’immobilier… L’essor du crowdfundi­ng ne se dément pas. En 2020, selon le baromètre mis au point par le cabinet Mazars et l’associatio­n Financemen­t participat­if France (FPF), la collecte a dépassé le milliard d’euros, soit une progressio­n de 62 % par rapport à 2019. Ainsi, 115 616 projets ont pu être financés.

Outre les dons (246 euros en moyenne contre 93 euros en 2019) et les prêts (le gros des financemen­ts), des opérations d’investisse­ment pur dans des start-up se sont développée­s, pour beaucoup aux côtés d’institutio­nnels, que ce soit dans le secteur de l’environnem­ent, des énergies renouvelab­les, du commerce ou de la santé. Les plateforme­s ont participé également au soutien des activités mises à mal par la pandémie en délivrant pour 4,8 millions d’euros des prêts garantis par l’État (PGE) en sus des prêts couramment distribués. « Le crowfundin­g a démontré son rôle de financeur alternatif, complément­aire des banques et des fonds d’investisse­ment », constate Bertrand Desportes, associé chez Mazars.

Le profil des investisse­urs ? À 80 % des hommes entre 40 et 46 ans, multirécid­ivistes : deux projets en moyenne par plateforme. « Les épargnants ont compris l’intérêt de diversifie­r leur portefeuil­le et de prêter de petits montants dans plusieurs projets », estime Jérémie Benmoussa, président de FPF

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