Saint-Malo, les plages ont le vent en poupe !
Grand beau sur l’immobilier de la cité corsaire.
Remparts historiques, grandes marées, embruns, plages de sable fin… Désormais accessible en deux heures et demie de train de la capitale, la carte postale de Saint-Malo attire toujours plus d’aficionados. Mais, en 2020, un vent de folie a soufflé sur le marché immobilier de cette station balnéaire et portuaire de la Côte d’Émeraude, lovée à la pointe nord de l’Ille-et-Vilaine, entre le littoral de la Manche et l’estuaire de la Rance. « Entamée il y a trois ans, la pression de la demande s’est nettement intensifiée depuis le premier confinement. Beaucoup de prétendants, peu de vendeurs. Aujourd’hui, on vend souvent à la première visite », commente Maël Roché, directeur d’agences Laforêt. Avec 1 200 locations meublées de courte durée sur un total de 20 000 résidences secondaires, cette vague a douché l’offre du parc des villégiatures mais aussi le turnover normal des résidences principales. « La mairie interdit désormais de louer plus d’un logement via Airbnb (deux par foyer fiscal). Cela ne tarit pas l’appétit des bailleurs franciliens, rennais, normands, etc. », constate Marc Villet, directeur d’agences ERA. Avec comme objectif de vivre ici à l’année. D’y placer son argent et/ou d’y louer son bien en en profitant de
C’est la hausse annuelle du prix des maisons anciennes (Source : Notaires). temps en temps. Si elle ne représente encore que 15 % des acquéreurs, la clientèle parisienne, armée de gros budgets, n’est pas étrangère à la surchauffe des prix : + 12 % en un an pour les appartements et + 16 % pour les maisons, selon les notaires bretons. De quoi refroidir les ardeurs des nouveaux postulants. « Dès qu’un logement sans gros défaut est proposé dans sa juste valeur de marché, ça part tout de suite », confirme Larissa Le Bail, agent mandataire du groupe IAD. Avec cet inaliénable leitmotiv : plus la mer est proche, plus la facture de l’habitation est salée. Ce qui explique des moyennes de prix nettement plus élevées entre le nord de Saint-Malo, bastion résidentiel plutôt huppé, et ses quartiers sud, plus populaires. Intra-muros, Cour
VENDUS
Intra-muros, 25 m2, 1er ét., aperçu mer, 210 000 €. Saint-Servan mairie, 32 m2, 155 000 €. Rochebonne, 35 m2, 2e ét., 201 000 €. Intra-muros, 36 m2, 3e ét., grenier,
169 000 €. Courtoisville,
40 m2, 1er ét.,
200 000 €. Rothéneuf, 50 m2, clés en main, parking, 250 000 €. Rocabey, 63 m2, asc., balcon, parking, 350 000 €. Saint-Servan Solidor, 68 m2, 3e ét., balcon, 353 000 €. Intra-muros, 69 m2, 2e ét., grenier,
299 000 €. Intra-muros, 72 m2, 2e ét., 320 000 €. Intra-muros, 80 m2, 1er ét., 3 chambres, travaux, 490 000 €. Rocabey, 81 m2, immeuble récent, duplex, 3e ét., asc., double garage, 371 000 €. Clos-Cadot, maison mitoyenne, années 2000, 88 m2, 3 chambres, jardin de 250 m2, garage, 356 000 €. Saint-Servan centre, maison en pierre, 156 m2, 310 m2 de terrain, 628 000 €. Rochebonne, maison ancienne, 180 m2, 300 mètres des plages, jardin de 400 m2, 800 000 €. Courtoisville, maison, 200 m2, 600 m2 de jardin, 1 350 000 €. Sources : Century 21, ERA, Laforêt, IAD, Megalith, Nestenn.