Retraite : PER ou assurance-vie ?
lors de leur vie active, mais qui auront droit à une faible retraite, donc peu imposée. En revanche, à fiscalité égale pendant la vie active et lors de la retraite, il n’y a aucun avantage fiscal à retirer.
L’assurance-vie, elle, n’accorde aucun avantage à l’entrée, mais permet de bénéficier au bout de huit ans d’un abattement sur les gains retirés (4 600 euros par an pour une personne seule, le double pour un couple soumis à imposition commune) et, au-delà, d’être soumis au prélèvement forfaitaire libératoire avec un impôt de 7,5 % ou 12,8 %, selon que les capitaux investis en assurance-vie depuis septembre 2017 sont inférieurs ou supérieurs à 150 000 euros. L’assurance-vie est donc plutôt indiquée pour les personnes qui préfèrent éviter l’impôt à la sortie afin de profiter de l’intégralité de leur épargne accumulée.
Transmission des capitaux en cas de décès. Si les règles sont en apparence les mêmes, avec des abattements de 152 500 euros ou 30 500 euros, selon l’âge (avant ou après 70 ans), le fisc a introduit une subtilité en défaveur du PER : avec lui, c’est l’âge lors du décès qui conditionne le régime fiscal applicable alors que, dans l’assurance-vie, c’est l’âge du versement des cotisations. Donc, si vous souhaitez à la fois préparer un complément de retraite tout en conservant une somme à transmettre à vos héritiers, il est préférable de privilégier l’assurance-vie, qui accordera dans la plupart des cas des abattements bien plus généreux, puisque la grande majorité des décès surviennent après 70 ans.
Frais. Les PER sont plutôt gloutons sur ce point, alors que l’assurance-vie, en particulier sur Internet, est un produit très bon marché
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