Pour s’entraîner, les pompiers simulent un accident
Le week-end du 6 juin, les pompiers et les gendarmes ont simulé une intervention sur un accident entre deux voitures. Une bonne occasion de s’entraîner et de s’améliorer.
19 h, l’alerte est donnée. Un témoin a entendu un choc : deux voitures impliquées. Trois blessés. Les équipes de secours des pompiers d’Ambrières et de Lassay-les-Châteaux arrivent moins d’un quart d’heure après. Les gendarmes ont sécurisé les lieux. Les chefs d’équipe établissent un premier bilan. Un conducteur inconscient à évacuer. Un autre conducteur conscient, blessé au dos, à la jambe, à la tête. Sa passagère blessée, très agitée. Un siège bébé vide. Chaque équipe intervient dans son rôle.
Six pompiers
Pas moins de six pompiers sont nécessaires pour immobiliser en sécurité le conducteur inconscient, le sortir du véhicule et le transférer à l’hôpital. L’autre équipe est astreinte à la désincarcération des victimes. La manoeuvre est délicate. Les passagers sont protégés des jets de ferrailles ou de verre. Un effectif nombreux est nécessaire pour effectuer l’extraction des personnes en sécurité. Un pompier s’est assuré par témoignages recoupés des parents accidentés qu’il n’y avait pas d’enfant à bord. Un autre, ultime précaution, fait le tour des bermes et taillis voisins. Les gendarmes ont fait les relevés d’impact, position et identification des véhicules pour l’enquête à suivre. À 20 h 30, les chefs de centre Hubert Hibou et Pascal Leroy peuvent annoncer : exercice terminé !
Les moniteurs pompiers qui ont préparé le scénario depuis plusieurs mois peuvent alors disséquer l’opération en vérifiant que les pompiers ont accompli les gestes attendus comme il le fallait et quand il le fallait.