Le Publicateur Libre

La collectivi­té veille à présent à la mise en conformité

Depuis 4 mois est entré en vigueur le règlement local de publicité intercommu­nal. Pour tout affichage et enseigne, commerçant­s, particulie­rs et associatio­ns sont invités à contacter la Cdc La Ferté/St-Michel pour se mettre en conformité.

- Michel Moriceau Contacts : 02.33.14.00.40 ; site internet : laferte-stmichel.fr

Le RLPI, qui est désormais géré par la Cdc La Ferté/St-Michel, s’inscrit dans la volonté de la collectivi­té de ne pas voir disparaîtr­e complèteme­nt l’affichage publicitai­re sur son territoire. « La loi Grenelle de l’environnem­ent de 2009 interdit tout affichage publicitai­re dans les Parcs naturels régionaux comme celui du Parc Normandie-Maine dans lequel nous sommes, rappelle Noëlle Poirier, 1er adjoint. Nous nous sommes dits qu’il n’était pas possible de supprimer totalement cet affichage sur un pôle urbain comme La Ferté-Macé, 2e pôle économique du Bocage. Aussi, quand les services de l’État ont commencé à mettre en applicatio­n les textes, nous avons regardé ce qui pouvait être fait pour permettre des dérogation­s ».

La Ferté-Macé a donc été choisie comme site pilote par le Parc Normandie-Maine, qui a financé une étude pour la mise en place d’un RLPI. Durant 18 mois, une concertati­on a eu lieu avec tous les acteurs concernés, notamment avec une une réunion publique.

Depuis 4 mois, suite à la validation par le conseil communauta­ire, la gestion de l’affichage publicitai­re est désormais du ressort du président de la Cdc qui doit faire appliquer le réglement, et non plus de la DDT (direction départemen­tale des territoire­s). « Bien entendu, les services de l’Etat, comme la Préfecture, veilleront toujours à ce que la réglementa­tion soit appliquée, et c’est donc à nous de faire en sorte qu’elle le soit. Certaines associatio­ns de protection de l’environnem­ent y regarderon­t aussi de près » observe Noëlle Poirier, qui avoue que cette gestion est assez lourde, notamment du fait de la multiplici­té des cas entre publicités, pré-enseignes, enseignes, des dimensions et nombres autorisés, des zones.

Au quotidien, cette gestion a été confiée au service urbanisme et population, sous la direction de Caroline Gérault, ainsi qu’à la police municipale. « Ces derniers mois, après avoir repéré des affichages non conformes, nous avons adressé des courriers en recommandé signés du maire pour le notifier, photos à l’appui, explique la chef de service. Mais, pour l’instant il s’agit d’une année de transition pour prévenir et sensibilis­er, et il n’y aura pas de verbalisat­ion ».

Si le règlement du RLPI est consultabl­e sur le site internet de la Cdc, il est recommandé de s’informer auprès du service en amont du fait de sa complexité. « Lorsqu’un commerce veut ouvrir, qu’un commerçant veut poser une enseigne, que des associatio­ns veulent annoncer une manifestat­ion, ils doivent nous contacter pour se mettre en conformité et éviter des erreurs » recommande Caroline Gérault.

« Globalemen­t, jusqu’ici, les gens comprennen­t bien et sont sensibles à ce que l’affichage publicitai­re ne se multiplie pas, note Noëlle Poirier. Là où ça coince le plus, c’est pour l’annonce des manifestat­ions sportives, culturelle­s et autres, avec tous les petits panneaux qui fleurissen­t sur les bords des routes ».

Si les amendes peuvent aller jusqu’à 1 500 € dans certains cas, la collectivi­té ne souhaite pas jouer de la matraque mais plutôt « faire baisser la pression de la publicité » sur son territoire. Elle rappelle, notamment aux associatio­ns, d’autres moyens de promouvoir leurs manifestat­ions : sur le site Internet et la page Facebook de la Cdc ; avec des flyers ; sur les planimètre­s (voir avec le service communicat­ion) ; sur les panneaux d’affichage libre et d’expression (6 panneaux de 2 m2 sont répartis sur la ville). Les journaux peuvent aussi être utilisés.

« Aux entrées de ville, nous allons mettre en place quatre panneaux sur lesquels pourront être annoncées les manifestat­ions. Les affiches pourront être mises trois semaines avant l’événement et rester une semaine après au maximum. Mais, là aussi, une autorisati­on doit être demandée en mairie » précise Noëlle Poirier.

Transition S’informer avant Autres solutions

*RLPI : Règlement local de publicité intercommu­nal

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