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Popeck, l’amitié d’abord !

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Ces retrouvail­les sont le fruit de rencontres croisées qui ont fait naître une belle amitié, qui dure depuis de nombreuses années déjà. « C’est à Vittel que tout a commencé, explique Nadine Belzidsky, un de mes amis était loueur de vélos et nous avons vu un monsieur s’asseoir sur l’un d’eux et attendre… Lorsque mon ami s’est approché pour voir s’il y avait un problème, le monsieur, Popeck, lui a répliqué : louer un vélo jaune avec un numéro à un juif, c’est plutôt osé !, avant de partir en pédalant fougueusem­ent. Ce fut le déclic pour une belle amitié ». C’est plus tard, à Paris, que l’artiste a pu rencontrer, lors de la mise en place d’un spectacle, Philippe Bault, qui a appris que l’artiste souhaitait se lancer dans une pièce de théâtre. Ceci a lancé la tournée de la pièce Toc toc avec Laurent Baffy et noué une amitié de plus.

Le spectacle, un cadeau

C’est Philippe Bault qui a initié la possibilit­é de proposer le spectacle J’irai jusqu’au bout dans la station touristiqu­e. Grâce à lui, Popeck a pu contacter Manuela Chevalier, maire-adjoint aux affaires culturelle­s, qui a relayé la demande de programmat­ion et obtenu le feu vert d’Olivier Petitjean, le maire de la commune. En fait, le spectacle qui a fait salle comble samedi 11 juin est décrit par le trio d’amis comme un cadeau à plusieurs facettes. Popeck déclare : « J’ai fait un cadeau à Nadine et Philippe en venant jouer ici, pour un cachet bien inférieur à ce que mon producteur espérait, ce qui m’a d’ailleurs brouillé avec lui, mais qu’importe ! Philippe, lui, en a fait cadeau à la ville en me faisant venir. Il ajoute : l’amitié passe avant le business et ces deux-là sont de vrais amis. » En ce qui concerne sa tournée nationale pour J’irai jusqu’au bout, il déclare avec son humour caractéris­tique : « Ce n’est pas vraiment une tournée d’adieu… J’irai jusqu’au bout, mais je ne suis pas pressé d’y arriver ! ». Il conclut avec malice sur cette citation retouchée du Fossoyeur de Georges Brassens : « Ce n’est pas que j’aie le fond méchant, mais si on ne m’aurait plus, j’crèv’rai d’faim sur mon talus. Ni vu ni connu, brave mort adieu. Si du fond de la terre on voit le bon Dieu, dis-lui : tant que je ferai rire, je ne suis pas pressé de mourir ! ».

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