L’heure de la retraite pour Elisabeth Bayel
Lundi 25 juillet, la carrière d’Elisabeth Bayel arrivait à son terme au sein de l’EHPAD maison de retraite de Javron-lesChapelles.
En présence des résidents, du personnel, des membres du conseil d’administration, Daniel Rattier président du dit conseil retraçait le parcours de la nouvelle retraitée.
Embauchée le 1er octobre 1998 par Mme Roy, directrice de l’établissement, après 2 ans de contrats, elle est «stagiairisée» le 1er novembre 2000 et titularisé le 15 octobre 2001 en qualité d’agent d’entretien qualifié-agent des services techniques et adjoint territorial de 2e classe.
« Mme Bayel a connu les évolutions du milieu médicosocial au niveau législatif ; les évolutions du bâtiment et celles de la population accueillie qui n’est plus la même qu’il y a 18 ans. Il lui a fallu acquérir de nouvelles compétences professionnelles. Elle s’est ainsi investie dans les formations autour de la bientraitance, les soins esthétiques, l’importance du toucher ou bien comment adapter son organisation au profit du projet de vie du résident. Plus récemment, la sectorisation du service, la mise en place du référent-résident », soulignait le président du conseil d’administration Daniel Rattier avant d’ajouter : « Malgré les difficultés elle a toujours gardé à l’esprit le bien-être des résidents et la volonté d’avancer et de construire. Au cours de sa carrière professionnelle, Mme Bayel a toujours mis ses qualités humaines et relationnelles au service des résidents et de ses collègues ».
Directrice de l’établissement, Nadège Bodereau concluait : « Arrivée fraîchement à l’EHPAD, j’ai appris à vous connaître. Le travail sur votre dossier de départ a forcé le lien et les besoins de rencontre, les échanges, sur votre difficulté à lâcher prise, votre appréhension quant à la rupture d’activités et le manque de vos collègues. Dans un an, j’espère que vous direz que la retraite est une continuité paisible de la vie professionnelle où on apprend, j’imagine, à aimer simplement les plaisirs de la vie puisqu’on a le temps et qu’on connaît la valeur de celui-ci ».
Un départ qui marquera Elisabeth Bayel mais aussi ses collègues, les résidents, la structure.