Le musée du château de Flers et ses mille et une merveilles
Le musée du château de Flers a rouvert ses portes depuis le 1er juillet. On peut y trouver des peintures, mais aussi des salles meublées comme à l’époque du château, des photographies, des sculptures, des objets archéologique et tout un tas de petites curiosités insolites.
Quelques-uns des objets insolites n’ont aucune provenance claire. Il ne s’agit que de légendes ou de théories. Voici une partie du mystère qui plane au-dessus de certains objets.
Le trésor de Flers
En 1965, avenue Louis Toussaint, des travaux sont effectués. Un des ouvriers envoie un coup de pelle mécanique dans une poterie en terre de Ger. Le pot se brise et c’est alors que 122 pièces d’argent, à l’effigie des rois Louis XV et Louis XVI, se répandent sur le sol.
Lorsqu’un trésor de ce type est trouvé, la loi édicte que la moitié du trésor va au propriétaire du terrain et l’autre moitié va au découvreur. L’État se réserve un droit de préemption, s’il juge utile de conserver le trésor pour l’intégrer à son patrimoine. Dans ce cas, l’État n’a rien dit, le propriétaire du terrain a décidé de donner une soixantaine de pièces à la ville de Flers pour enrichir la collection du musée.
Le personnel du musée suppose que l’origine du trésor remonte à la Révolution. Celui-ci aurait été enterré par un Chouan. À l’époque, la ville de Flers ne s’étend pas autant qu’aujourd’hui, la cachette du trésor était donc situé en plein champ, au milieu de nulle part.
Une momie d’Égypte
Derrière la vitre de la bibliothèque insolite du musée, sous le rostre de poisson-scie, on peut observer une main, momifiée comme au temps des pharaons.
Le personnel du musée n’a aucune idée d’où peut provenir cette main. Malgré l’intervention d’un médecin légiste, impossible de déterminer quoi que ce soit. Sauf le fait que ce soit une main, puisque l’on peut voir les ongles et de la peau.
La théorie égyptienne a été retenue à cause des bandelettes utilisées. D’après le personnel, elle aurait pu être ramenée d’une campagne en Égypte.
Ce mystère fait partie du musée depuis le premier inventaire sérieux, en 1925. Mais peut-être était-elle là avant, depuis le tout début…
Peigner la girafe
Un autre objet est visible dans le cabinet de curiosité du musée : un peigne girafe. Cet accessoire permettait de relever les cheveux en une coiffure très spéciale, à la mode pendant un temps.
L’histoire de cet objet commence avec le pacha d’Égypte qui visite Charles X en 1827. Celui-ci offrit une girafe en cadeau. L’animal plaît tellement que la coiffure est née et a été nommée en son honneur. On nommera « peigne à la girafe » l’accessoire qui permet de maintenir en place cette coiffure singulière.
Céramique au faune
Jean Cocteau, que l’on connaît pour son ouvrage célèbre Les enfants terribles, s’est lancé dans la céramique en 1957 dans l’atelier de Marie-Madeleine Jolly et Philippe Madeline. C’est là qu’il dessinera plus de 300 céramiques, poèmes objets et bijoux.
Le musée du château de Flers a récupéré quelques-unes de ces pièces uniques et les expose au dernier étage.