Le Publicateur Libre

On a testé pour vous… le swin golf

Le swin golf est une variante du golf. Les règles sont sensibleme­nt les mêmes, comme le parcours. Néanmoins, la discipline s’avère plus ludique et accessible que son homologue, notamment grâce au matériel utilisé.

- Paul Goret

Le soleil brille sur le terrain Annie-Goutte, situé sur la commune de La Ferté-Macé. Devant moi, 18 trous, soit un parcours de 2 800 mètres. Je me rends dans les bureaux de l’associatio­n Swin Fertois. Je retrouve le président, Thierry Marcel, devant la permanence, située en léger contrebas des terrains. Après s’être salués et débarrassé des politesses, nous commençons à parler du swin golf. « C’est une variante du golf. Ce sont les mêmes règles, indique ce swinneur accompli. Il faut savoir qu’on utilise qu’un seul club qui a 3 faces. La balle pèse le même poids qu’au golf mais est légèrement plus grande, et en mousse ».

Après m’avoir expliqué les

différente­s règles de sécurité qu’implique la pratique de ce sport, l’homme m’emmène aux premiers trous pour me donner une petite leçon d’initiation d’une vingtaine de minutes. D’entrée de jeu, il me prévient : « Pour les débutants, l’objectif est de prendre du plaisir, arriver à taper 7 ou 8 fois correcteme­nt la balle ». Il m’explique la position de tire : « les jambes écartées, la balle au milieu de tes deux pieds, les deux bras bien fermes ». Je m’exécute, en vain. La balle se retrouve seulement à une dizaine de centimètre­s de moi. Thierry Marcel m’encourage. Je réitère. Bis repetita, la balle ne parcourt qu’un mètre vingt environ. « Il faut que tu montes et descendes moins vite avec tes bras » me conseille-t-il. Après plusieurs tentatives, la balle commence à se lever légèrement et à parcourir plusieurs dizaines de mètres. Nous avançons vers le green où le geste est différent. D’un petit geste accompagné du bras, après deux essais, je parviens cette fois à envoyer la balle dans le trou. Une phase de jeu qui se révèle bien plus facile et me redonne un peu de confiance pour entamer les autres trous.

Au fur et à mesure des frappes, je commence à prendre le coup, les sensations se décuplent. J’essaie d’ajuster les frappes, tandis que les difficulté­s augmentent. Aux abords d’un petit étang qui prend lieu et place au milieu du parcours, le swinneur doit effectuer un tir propulsant la balle au-dessus du lac. Un échec pour moi, contraint à devoir aller récupérer la balle flottant sur le petit plan d’eau. Là, Thierry Marcel vient m’aider et saisi une sorte de cerceau. « J’ai deux passions, le swin golf, et la pêche ! » plaisantet-il. Il jette alors ce cercle fait de plastique à l’eau, raccordé par une ficelle épaisse, et ramène sur la berge la balle qui séjournait dans les eaux. Cette anecdote met en avant la conviviali­té de cette discipline.

Outre l’aspect sportif, le swin golf se veut être un sport populaire, accessible à tous. « Le swin golf, au départ, c’est d’abord un loisir. Les gens viennent jouer en famille ou entre amis » relate le président. Sur les terrains, lorsque l’on croise des joueurs, pratiquant réguliers ou non, ce qui frappe le plus, c’est l’ambiance conviviale et chaleureus­e qui se dégage. La pratique de ce sport et avant

« Prendre du plaisir »

tout un moment ludique, où le but recherché n’est pas tant la performanc­e mais plutôt l’amusement.

Sur ce terrain de 18 trous, on évolue dans un cadre plein de charme, au milieu de 12 ha de verdures, d’arbres, et de petits plans d’eau. Seules quelques paroles viennent à nos oreilles dans ce lieu où le silence règne. Nous sommes presque dans un havre de paix. Comme le souligne à juste titre mon initiateur du jour : « sur le terrain, on fait le vide, on ne pense plus au travail ou à nos problèmes, on se concentre uniquement sur la balle, la distance, le drapeau. On se sent léger ». Et à celles et ceux qui affirmerai­ent que le swin golf n’est pas un sport, la réponse du président est sans appel : « podomètre en main, il y a quelques jours, nous avons fait 11 km ».

En résumé, ce test du swin golf s’est révélé être une belle expérience, bien qu’il faille que je persévère une nouvelle fois,

Conviviali­té

au moins le temps d’une aprèsmidi entière, pour parvenir à faire correcteme­nt le parcours de 18 trous. Pour avoir déjà essayé le golf, ce dérivé offre la possibilit­é de s’amuser plus rapidement. Aussi, une atmosphère très agréable se dégage de cette activité et de ce lieu, à la fois paisible et convivial.

« On se sent léger »

 ??  ??
 ??  ?? Sur le parcours composé de 18 trous, de beaux paysages s’offrent à nous.
Sur le parcours composé de 18 trous, de beaux paysages s’offrent à nous.
 ??  ?? Sur le green, l’épreuve se révèle être une question d’adresse et de concentrat­ion.
Sur le green, l’épreuve se révèle être une question d’adresse et de concentrat­ion.

Newspapers in French

Newspapers from France