« On s’arrête où on veut »
Le nombre de campingcar que l’on croise sur nos routes semble augmenter chaque année, mais qu’en est-il vraiment ?
Le nombre de camping-car est-il croissant ? À en croire l’augmentation du nombre d’emplacements prévus pour ces véhicules au camping de La Vée, à Bagnoles-de-l’Orne-Normandie, la réponse serait positive. La direction du camping indique : « Dans les années 90, nous avions 19 emplacements prévus pour les camping-cars. Aujourd’hui, nous avons 51 emplacements stabilisés pour les campingcars et véhicules aménagés. » Propos qui concordent avec ceux tenus par Raymond Leroux, un retraité originaire de La Ferté-Macé : « On voit beaucoup plus de campingcars aujourd’hui ».
Nomades des routes
Celui qui a découvert ce mode de voyage il y a une dizaine d’années aime la liberté que procure ce véhicule. « On s’arrête où on veut, quand on veut. Nous sommes allés en Allemagne dans la Forêtnoire et nous y dormions là où nous voulions. On n’aime pas rester à la même place tous les jours. Avec le camping-car, il n’y a juste qu’à remonter notre lit et repartir ». Raymond a tout de suite aimé ce véritable logement sur roue. « Mon frère m’avait prêté une fois son camping-car. Se déplacer avec, ça m’a plu du premier coup, et à ma femme aussi » glisse-t-il.
Enfin, Yannick, un campingcariste Breton, utilise ce mode de transport depuis 7 ans. Il y voit un intérêt tout particulier. « Avant j’avais une caravane, mais il fallait monter et replier le matériel. Maintenant on peut partir tous les jours comme on veut ».
Bien que le coût d’acquisition de ce genre de véhicule puisse paraître onéreux, l’adage « la liberté n’a pas de prix » semble se vérifier pour ces nomades des routes.