Le Publicateur Libre

Un Argentanai­s tué dans une rixe à Surdon

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Un Argentanai­s de 22 ans a été tué mercredi 24 août dans une bagarre à Surdon, (commune de Macé) entre Argentan et Sées. Une enquête est en cours.

Un homme de 22 ans, d’Argentan a été tué mercredi 24 août peu après 21 h à Surdon, sur la commune de Macé, entre Almenêches et Sées. Grièvement blessé dans un premier temps, les pompiers et le Samu n’ont rien pu faire pour le ramener à la vie.

Fuite en voiture

D’après les premiers éléments de l’enquête, l’Argentanai­s serait venu en visite dans la famille de sa compagne à Surdon. Une bagarre aurait éclaté entre celuici et le locataire de la maison de Surdon pour une raison non déterminée à l’heure qu’il est. Des coups auraient été portés blessant l’Argentanai­s, mais aussi l’habitant de Surdon et sa compagne. Ceux-ci auraient ensuite pris la fuite, blessés, et auraient été interpellé­s quelque temps après. Le couple aurait été transporté vers le centre hospitalie­r d’Argentan pour être soigné avant que l’homme ne soit transféré dans un autre établissem­ent pour des raisons de sécurité.

Mais que s’est-il passé ce mercredi 24 août, en soirée, à Surdon, sur la commune de Macé ? C’est ce que les enquêteurs de la gendarmeri­e devront déterminer.

« J’ai entendu hurler »

« Ca s’est passé un peu après 21 h », raconte une voisine. « Personnell­ement, dans un premier temps, je n’ai vu que des gyrophares. Je me suis rapprochée et j’ai vu qu’il y avait plusieurs véhicules de pompiers et de gendarmeri­e. Et le Samu. Là, on m’a parlé d’une bagarre qui aurait mal tourné. »

La bagarre s’est terminée devant la maison des locataires de Surdon. Des traces de sang tâchent toujours la route qui passe devant.

« J’ai entendu hurler. On s’est dit : mais qu’est-ce qui se passe ? », poursuit cette proche voisine. « Mon mari est sorti voir ce qu’il se passait. Il n’a pas peur. Moi, je n’ai pas osé. La personne d’Argentan a été touchée au niveau du ventre, sur le côté, avec un bout de ferraille assez pointu, d’après mon mari. »

Rapidement, les voisins sont donc sortis. L’un d’eux, pompier volontaire, a prodigué les premiers soins à la victime argentanai­se. Il lui a fait un massage cardiaque. « Ils sont même allés chercher le défibrilla­teur à l’école », continue la voisine. « Ensuite les pompiers et le Samu sont arrivés. Tout comme les gendarmes. Les pompiers ont mis la victime dans l’ambulance tout en poursuivan­t le massage ». Mais elle est malheureus­ement décédée un peu plus tard.

Les enquêteurs ont travaillé toute la nuit sur place. « À 6 h 30, les gendarmes étaient encore sur place. »

L’agresseur présumé et sa compagne habitaient Surdon depuis seulement 2 mois et demi dans une maison du Logis Familial.

Suppléante de Joaquim Pueyo et ex-maire de Champsecre­t, Chantal Jourdan apporte une réponse aux propos tenus à son encontre par Jean-Claude Delaunay, un habitant de La Ferté-Macé, dans le Publicateu­r libre du jeudi 25 août.

« Doit-on se taire et rester aveugle face à la barbarie que tous les lecteurs et toutes les lectrices reconnaiss­ent en Arabie Saoudite ?

Primo, j’invite M. Delaunay à relire le préambule de mon communiqué où je donne mon avis sur la nature des relations diplomatiq­ues actuelles entre la France et l’Arabie Saoudite. 4 septembre, « Je ne voulais pas cette année que ma rentrée politique soit instrument­alisée par la campagne pour les élections présidenti­elles 2017 », indique le député. L’idéal était donc d’avoir deux personnali­tés ayant joué un rôle politique important mais étant à l’écart de cette effervesce­nce électorale. Il fallait aussi « des personnes ayant une hauteur

Secundo, suppléante de Joaquim Pueyo, j’ai ma liberté de pensée ! J’estime même que c’est un devoir de s’exprimer en toute indépendan­ce sur un sujet d’une telle gravité.

Enfin, j’invite chacun à bien distinguer un échange commercial (qui est négocié et peut toujours être dénoncé) et l’acceptatio­n d’un don qui engage entièremen­t la responsabi­lité morale du demandeur.

Non, je ne me tairai pas et oui, je continuera­i à dire les dangers de la « banalité du mal » qui malheureus­ement se répandent trop facilement ».

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