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Marie et Maurice appellent à la prudence

Un couple est excédé par la vitesse des automobili­stes sur les voies communales. Il leur demande de réduire leur vitesse afin d’éviter un drame.

- Nathalie Guérin

Marie et Maurice Dohen habitent à La Petite Bretonnièr­e à Ceaucé depuis 18 ans. Leur maison borde une voie communale de 3 km, reliant la route de Loré à celle de Cigné.

Ils sont excédés par le comporteme­nt de certains automobili­stes « qui considèren­t que sur les voies communales ils ont tous les droits, même de dépasser la vitesse réglementé­e à 50 km/h ».

Vitesse limitée à 50 km/h

Le couple veut faire prendre conscience des dangers sur ces petites routes. « C’est vrai, il n’y a jamais de contrôles sur ces routes, à faible circulatio­n, mais certains automobili­stes en profitent pour dépasser allègremen­t les 90 km/h. On ne peut pourtant ni se doubler, ni se croiser sans rouler dans l’herbe. Parfois on entend les pneus crisser dans le virage. Il y a déjà eu des accrochage­s sans gravité. Heuseuseme­nt. Mais faut-il attendre un drame pour réagir ? ».

Des insultes

Marie et Maurice évoquent aussi le manque de savoir-vivre, les insultes lorsqu’ils font signe de ralentir ou encore la peur éprouvée lorsque leurs petits enfants partent en vélo. « Ils ont pris l’habitude de s’arrêter dans l’herbe et d’attendre que la voiture passe ».

Aujourd’hui, ils vivent dans l’angoisse d’un drame et demandent aux usagers de la route de respecter la limitation de vitesse sur toutes les petites routes communales qui desservent les habitation­s et les zones agricoles du secteur.

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