François Léotard : « La chance d’être Français »

François d’Aubert. « Dans le Nord Mayenne, ce n’est pas la première fois que des politiciens d’importance viennent. Nous aimerions un peu être au centre de l’Europe ! », commence-t-il. Il appuie ensuite son ami Yannick Favennec dans son combat contre une fracture France urbaine et France rurale. « Il faut continuer à se battre pour que nos territoires ne soient pas dépassés par les grandes villes. Les élections présidentielles prochaines sont capitales. Il est impératif d’élire un bon président, qui, pour moi, doit être de centre droit, modéré. Il faut aller voter pour ne laisser aucune chance au président actuel ou à son représentant ».

François Léotard. L’ancien ministre commence en parlant de la chance d’être Français. « Parfois, ce sont les étrangers, non encore nationalisés, qui peuvent être plus Français que nous ». Il continue en évoquant la nécessaire notion de considération, envers nos amis, bien sûr, mais aussi, et surtout, envers nos opposants. « Nous avons lutté contre François Mitterand, mais, lorsque nous l’avons fait, c’était toujours dans le respect d’un homme qui était notre président à tous ». Enfin, il termine en évoquant les islamistes radicaux. « Un jour, j’ai pour la première fois rencontré des fanatiques islamistes. Ils n’aimaient pas les femmes, pas le vin, pas le plaisir. Ils étaient fous de Dieu. J’ai compris qu’ils n’avaient plus la raison. De tels hommes, parce qu’irrationnels, ne peuvent être que très dangereux. Il nous faut donc lutter contre eux avec la plus grande fermeté ».