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La Mutuelle des cheminots fête les 100 ans de Marguerite Villette

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Le 1er septembre, Marguerite Villette a soufflé ses 100 bougies. Un événement fêté par la Mutuelle générale des Cheminots dont elle est adhérente.

Cette petite réception a eu lieu mardi 30 août au domicile de Marguerite Villette, qui avait à ses côtés son fils, Claude, né en 1948. Président de la section de Flers de la Mutuelle Générale des Cheminots, Jean Lemoine est venu remettre un chèque de 600 € et une médaille nominative de la Mutuelle Générale des Cheminots à la veuve centenaire d’un retraité de la SNCF.

Née le 1er septembre 1916 au village de Saint-Front, à Domfront, Marguerite Villette vit à La Ferté Macé depuis 70 ans. Dès les premiers instants, l’on voit bien que malgré son grand âge, elle tient la forme. Pour l’occasion, elle a fait venir son fils, Claude, qui vit à Saint-Maurice-du-Désert, qui l’aide sur quelques dates et autres souvenirs un peu confus.

De Domfront à La Ferté-Macé

Mais, Marguerite s’en sort très bien même si elle dit avoir du mal à entendre. « Mon père était menuisier ébéniste. Il faisait beaucoup d’armoires vernies au tampon, pour la campagne. Ma mère restait à la maison. Maintenant, les mamans travaillen­t alors qu’à cette époque elles restaient au foyer, elles s’occupaient de la maison et des enfants. Quand j’étais petite, dans le petit bourg, on avait un curé, un boucher un boulanger, 2 instituteu­rs. On était bien » raconte Marguerite. « J’allais à l’école qui était à 2 pas de chez mes parents. Il y avait une école pour les filles et une autre pour les garçons. J’avais deux soeurs et deux frères qui étaient jumeaux. Ma soeur aînée, Mme Jouvencell­e, était institutri­ce et avait été directrice de l’école maternelle rue du 14-Juillet. Mes deux frères avaient repris la menuiserie de notre père ».

Elle évoque ensuite sa vie profession­nelle et son mari avec qui elle a vécu 63 ans. « J’ai commencé comme comptable chez un entreprene­ur de travaux, puis après j’ai obtenu avec succès le concours d’entrée au PTT. C’était plus sûr car j’étais titularisé­e ! J’étais téléphonis­te et parfois au guichet ». Mariée en 1946, elle a vécu à Domfront où son époux travaillai­t à la SNCF. Puis à La Ferté-Macé quand il a été muté ici. Il avait aussi travaillé à Granville, à Domfront, à Flers, à Briouze, et il faisait les saisons à Bagnoles.

Nés en septembre

Ses deux frères jumeaux, aujourd’hui décédés, étaient nés en septembre, comme elle, et son arrière petite-fille est née le 2 septembre. Le père de Claude est décédé à 89 ans en 2009. « On devrait finir ensemble » confie Marguerite en évoquant sa solitude depuis le décès de son mari. « Il était très doux, très gentil. J’ai été heureuse comme tout ».

Marguerite confie avoir de bons voisins. « Le jour de mon anniversai­re, ils seront tous là ». Souhaitons donc un très bon anniversai­re à Marguerite en lui souhaitant que sa santé soit bonne et que la solitude qui l’ennuie le plus ne lui gâche pas cette 101e année dans laquelle elle vient d’entrer. Samedi 10 septembre : 18 h, La Ferté-Macé, Bagnoles Sacré-coeur. Dimanche 11 septembre : 10 h 30, La Ferté-Macé, Bagnoles Ste Madeleine, Couterne, Rânes, Le Grais (ADAP). 11 h 30, St-Michel-desAndaine­s (rite Tridentin). 17 h, St Ortaire. Objet trouvé.

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