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Des habitants du bourg interpelle­nt la mairie

Excédés par des vitesses excessives et le bruit, des habitants du bourg ont sollicité la mairie pour trouver une solution.

- Michel Moriceau

Commune de 120 habitants et 390 hectares, sans école et sans commerce, Méhoudin est traversée par la RD 976 qui voit le passage journalier de 5 000 véhicules dont 16 % de camions (chiffres 2009). Récemment arrivé dans le bourg avec sa famille, Youssef M’Saad s’inquiète de la vitesse des véhicules. « Beaucoup ne respectent pas le 50. Quand c’est la nuit et que l’éclairage public est éteint, c’est encore pire, confie-t-il. On hésite à sortir par la porte qui donne sur la route, et quand je me déplace avec mes enfants, je les tiens bien par la main. Je fais très attention en traversant sur les passages ».

A cela vient s’ajouter le bruit accentué par une chaussée qui se dégrade. Avec d’autres voisins, Youssef M’Saad a donc interpellé la mairie. Médinois depuis toujours, et maire depuis 1989, Claude Ferouelle, à l’écoute de ses administré­s, avoue que, pour lui, cette situation « a toujours fait partie du paysage. On voit parfois des gens qui doublent dans le bourg. A part quelques accrochage­s et refus de priorité, il n’y a pas eu d’accidents graves ».

Changer l’image

Toutefois, le maire reconnaît que le trafic incessant est un frein pour la vente des maisons. « Justement, il s’agit aussi de changer l’image de Méhoudin qui n’est pas qu’un bourg traversé par une route, c’est aussi des familles, lui rétorque Youssef M’Saad. Il faut penser aux piétons en priorité, à nos enfants et ne pas attendre qu’un drame se produise pour agir ».

Si la gendarmeri­e effectue régulièrem­ent des contrôles de vitesse, un radar pédagogiqu­e est également installé de temps à autre. « C’est la Cdc du Pays fertois qui le fournit, note le maire. Elle projette de réaliser un trottoir qui ira du bourg jusqu’à la mairie ».

Radar fixe

Mais, que ce soit pour les habitants ou les élus, la seule solution efficace sera la pose d’un radar fixe à double sens. « Nous en discuteron­s au prochain conseil municipal mi-septembre, pour en faire ensuite la demande à la préfecture, a assuré Claude Ferouelle. Je vais aussi solliciter le Conseil départemen­tal pour le revêtement de la chaussée qui est devenu lamentable à certains endroits ». Affaire à suivre.

Les 22 enfants venus de la région parisienne ou de Falaise ont posé leurs tentes à la ferme, chez Caroline et François-Xavier Bouvet.

Ces vacanciers et leurs moniteurs avaient établi leur camp de base à la MFR d’Haleine, puis organisé des micro-camps dans les environs.

Les gorges et les chèvres

Ce jeudi-là, ils sont venus découvrir les gorges de Villiers en s’installant pour 24 heures à la ferme. « C’est un vrai plaisir de les accueillir, confie FrançoisXa­vier. Partager ma passion pour la vie à la ferme est un point d’honneur pour moi, et voir ces jeunes attentifs et curieux de ce que je fais est ma récompense. Enfant, j’ai passé toutes mes vacances en colo, où j’ai énormément appris de mes moniteurs, alors maintenant, recevoir ici des colonies de vacances est un juste retour des choses ! Mon terrain est disponible à chaque sollicitat­ion ».

Un fermier ravi, tout comme les enfants qui ont pu visiter les gorges de Villiers, passer une nuit sur place à la ferme, et surtout en vivre les activités, avec en point d’orgue la traite des biquettes, comme chaque soir à 18 h.

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