Ouverture ce week-end d’une brocante par vente flash
Depuis 2 ans, le local situé route de Domfront, qui abritait une entreprise de copie de meubles anciens, était vide. Il vient aujourd’hui de retrouver une nouvelle activité de brocante par vente flash. Rencontre avec son créateur Pascal Martin.
Entrepreneur gorronnais, Pascal Martin a créé avec sa compagne Arielle Saudain une entreprise de brocante par vente flash. « Nous récupérons des meubles anciens et toutes sortes d’objets lorsqu’il faut vider une maison, souvent après le décès d’une personne âgée ». Gorron Organisation rachète aux héritiers, puis revend. Il le fait lors de salons, ouverts en général tous les deux mois. En avril dernier, Pascal Martin a ouvert un premier local pour réaliser cette activité à Gorron (voir PL du 7 avril 2016).
Aujourd’hui, c’est au Teilleul qu’il ouvre un 2e site. « Nous avions initialement cherché à Bagnoles et la Ferté-Macé, comme nous avions prévu de le faire », amorce Pascal Martin. Cependant, l’opportunité, pour des raisons de tarifs et de surfaces disponibles, ne se présente pas. Tout change il y a deux semaines. « Je passais par le Teilleul lorsque je tombe sur ce local en attente d’être loué ou acheté », s’enthousiasme-til. « J’appelle. Je me renseigne sur les caractéristiques techniques du site. Je défends mon projet, tirant parti des expériences que j’ai pu accumuler lors de la création du premier. Nous arrivons à un accord. En quelques jours, l’affaire est conclue ! ».
1 000 mètres carrés
Pascal, par la location, obtient ainsi une surface supplémentaire de 1 000 m2, bien éclairés, qui plus est avec une excellente visibilité, sur un axe majeur de circulation, entre Domfront et le Mont-Saint-Michel. Pour le moment, il n’est pas encore possible de savoir si ce nouveau site permettra ou non la création d’emploi au Teilleul.
Si la technique des ventes flashs de l’entreprise est simple, et qu’elle peut faire penser à celle des brocanteurs ou des antiquaires, elle en diffère toutefois par l’échelle. En effet, la rentabilité est ici obtenue, non par la marge, mais par le nombre, la quantité.
« C’est marrant à faire ! »
Pour le 2e site, Pascal entend garder les mêmes recettes que précédemment, à savoir des tarifs pratiqués qui restent bas, une sélection, une qualité esthétique, « un nettoyage et un dépoussiérage systématique ». Le succès, jusque-là, a toujours été au rendez-vous. A une époque où les meubles traversent une crise (avec notamment la disparition des meubles du Menhir à Gorron, et la liquidation judiciaire des meubles Gontier de Landivy), de nouveaux modes de consommation apparaissent. Certains préférant le neuf pas cher de plus basse qualité, d’autres préférant le meuble ancien récupéré ou relooké. Il s’agit donc de prendre la balle au bond. « Nous souhaitons nous adapter à ces changements et c’est quelque chose de marrant à faire ! »
Relooking de meubles
Pour la suite, l’entrepreneur gorronnais a d’autres idées en tête, des idées de long terme qu’il pourra développer si Gorron Organisation continue de croître comme il l’a fait jusque-là. Pourquoi, en effet, ne pas créer une marque ou une franchise Arielle ? « Nous envisageons aussi de développer l’activité de relooking de meubles anciens. Nous en parlerons d’ailleurs dans notre salon dès ce week-end. L’activité connaît un bel essor aujourd’hui ». Pascal est d’ailleurs déjà sur la piste d’entreprises qui pourraient être intéressées. Affaire à suivre.