Mécarelep se lance dans la création de grandes pièces
Mécarelep est une société créée à Carelles il y a une cinquantaine d’années. En 2009, elle avait six salariés. Aujourd’hui, elle en compte 15, et vient de déménager. Quels sont ses projets ? Entretien avec Jérôme Soulet, directeur.
Comment s’est passé déménagement ?
Nous avons encore quelques éléments à rapatrier. Des bureaux, des meubles, notamment. Mais, toutes les machines, elles, ont été transférées et Mécarelep est totalement opérationnelle dans ses nouveaux locaux. le
Le déménagement vous apporte-t-il les progrès attendus ?
Oui. Nous avions besoin d’un agrandissement. Nous avions pensé le faire en utilisant nos anciens locaux. Finalement, avec la Cdc, qui nous a beaucoup aidés dans ce projet, il s’avérait plus simple et moins cher de créer un nouveau bâtiment complet que de modifier ce que nous avions déjà. L’Atelier Relais est plus haut, plus grand. Il nous permet et nous permettra d’acheter de plus grandes machines, de développer les marchés sur lesquels nous étions déjà présents. Avoir un bâtiment neuf peut aussi contribuer à améliorer votre image.
Tout à fait. C’est ce que nous espérions aussi. Quand des clients arrivent, ils sont contents de trouver cet atelier relais, très pratique, très fonctionnel, neuf. Cela améliore notre attractivité. Ils ne se retrouvent plus devant notre ancien bâtiment, vétuste. En parallèle, ce changement donne plus de confort, et de performance de travail pour nos salariés.
Comptez ?
C’est prévu. Pendant 3 ans, nous embaucherons une personne par an, pour des professions de tourneur fraiseur. Depuis septembre 2016, nous
vous
embaucher avons deux personnes de plus, ce qui porte l’effectif à 15.
Pour qui sont destinées vos pièces ?
Nous travaillons pour l’éolien, le milieu pétrolier, le domaine agroalimentaire, et le nucléaire avec Areva. Nous travaillons aussi avec Alstom. Nous faisons des pièces pour des machines uniques, sur mesure, ce qui justifie notre créneau dit de mécanique de précision.
Vous travaillez pour le nucléaire ?
Oui. Nous travaillons aussi pour l’armement et l’arsenal français. Pour ces pièces, il arrive que nous ayons des contrôles à l’intérieur de l’usine même, avant qu’elles ne soient terminées. Quels sont vos d’expansion ?
Nous nous plaçons sur le montage de sous-ensemble. De plus en plus d’entreprises veulent davantage que la création des pièces. Ils veulent aussi qu’on s’occupe de la visserie, de l’assemblage, nous faisons ça également. Nous allons nous placer encore plus sur ce créneau. Nous pensons conquérir de nouveaux marchés, en proposant la création de pièces plus grandes que précédemment, du fait des projets nouveaux grands équipements que nous acquerrons bientôt.